Daech (État islamique) revendique les attentats à Paris qui visaient "des mécréants"

Daech (État islamique) revendique les attentats à Paris qui visaient "des mécréants" Huit hommes ont participé aux fusillades qui ont secoué la capitale française hier. Sept d'entre eux sont morts en kamikazes. Le point sur la situation.

[Mis à jour le samedi 14 novembre, à 15h02] Un kamikaze de nationalité française, né à Courcouronnes, a été identifié grâce à ses empreintes digitales. Il serait l'un des assaillants du Bataclan. Au Stade de France, un passeport a été retrouvé à proximité du corps de l'un des kamikazes. Ce passeport est celui d'un homme né en 1990 en Syrie. Un autre passeport, égyptien cette fois, a également été retrouvé sur le parvis de l'enceinte. Les autorités doivent encore réalisé des vérifications, les passeports pourraient en effet avoir été volés.

Le groupe Daech (ou Etat islamique) a revendiqué les attentats de Paris. Dans son communiqué, le groupe terroriste évoque des lieux "choisis minutieusement" pour les attaques. "Huit frères [...] ont déclenché leurs ceintures d'explosifs au milieu des mécréants après avoir épuisé leurs munitions". Au Stade de France, trois kamikazes figurent parmi les 4 morts retrouvés sur place. Ces hommes ont fait retentir trois explosions aux abords de l'enceinte sportive, dans laquelle se déroulait la rencontre amicale France-Allemagne. Le bruit des déflagrations s'est fait entendre dans le stade vers 21h15 et 21h25. Mais personne dans le stade n'imagine alors qu'il s'agit d'une attaque terroriste. Le match s'est d'ailleurs joué jusqu'au bout, sans interruption. iTélé a diffusé ce matin brièvement l'image glaçante d'un bras déchiqueté, revêtu d'une veste de jogging Adidas blanche à rayures oranges devant le Stade de France, présentant ce membre comme appartenant au terroriste. Une image qui n'a plus été montrée par la suite sur les écrans. Boulevard Voltaire, un kamikaze aurait aussi été tué après avoir ouvert le feu sur des passants. 

Le communiqué de Daech

Au Bataclan, différents témoignages évoquent la présence de 4 assaillants qui, après avoir assuré une prise d'otages de 3 heures, seraient tous morts. Trois d'entre eux, munis de ceintures d'explosifs, se seraient "sacrifiés" au moment de l'assaut du Raid dans la salle de concert, tandis que le 4e aurait été tué par les forces de l'ordre. Au total, huit terroristes ont donc pu être impliqués dans ces attaques meurtrières, les plus sanglantes depuis les attentats de 2004 à Madrid.

Un autre homme serait impliqué dans les attaques : Ali R., un homme arrêté en Allemagne le 5 novembre, au volant d'une Golf immatriculée au Montenegro. Dans le moteur, il dissimulait une arme, des explosifs et des kalashnikovs. La police criminelle de Bavière a précisé que cette arrestation avait eu lieu lors d'un "contrôle de routine sur l'autoroute A9".

Par ailleurs, la police serait ce samedi sur les traces de quatre personnes armées se déplacant dans une voiture. Le véhicule aurait forcé un barrage sur l'A10 dans les Yvelines, selon plusieurs médias. Selon les informations du Parisien, il s'agirait d'une voiture de type Citroën Berlingo.

EN VIDEO - Le récit d'une nuit d'horreur

"Attaques quasi simultanée dans plusieurs endroits de la capitale : le récit d'une nuit d'horreur"