Attentat du vendredi 11 mars 2016 : une mystérieuse rumeur par SMS

Un attentat pourrait avoir lieu à Paris le vendredi 11 mars. C'est la rumeur qui circule sur les réseaux sociaux.

[Mis à jour le vendredi 11 mars 2016 à 21h59] Paris à nouveau visée par un attentat ce vendredi 11 mars ? C'est la rumeur qui circule sur les réseaux sociaux. A l'origine, un SMS qui aurait été envoyé à plusieurs internautes. Une rumeur bien évidemment à prendre avec précaution, en raison du contexte sécuritaire particulier qui règne depuis les attentats de Paris le vendredi 13 novembre. Ce message annonce que les 9^e, 10^e, 11^e et 18^e arrondissements de la capitale seraient menacés. Le SMS proviendrait, selon les internautes qui le partagent, d'un policier qui l'enverrait à ses proches pour les prévenir de la menace.

L'authenticité du message n'a pas été confirmée. Pour l'heure, aucune confirmation n'a été apportée par les autorités. Mais cette menace en rappelle d'autres, envoyées contre plusieurs villes françaises quelques jours après les attentats du 13 novembre. Toulouse avait notamment été concernée par ces menaces. Une source basée sur des informations émises par un membre de la DGSI invitait les habitants à éviter certains quartiers de la ville. A Lyon, le quartier de la Part-Dieu avait également été visé par des menaces.

Selon Le Monde, ce message est un canular. Le quotidien du soir affirme qu'il n'y a aucune menace imminente signalée à Paris par les autorités. Le Monde estime que l'importance accordée à ce SMS se trouve notamment dans l'arrestation, cette semaine, de quatre jeunes filles, soupçonnées d'avoir proféré des menaces contre une salle de concert à Paris. L'information de leur arrestation pourrait avoir circulé entre différents services de la police, étant petit à petit déformée à force d'être transférée.

BFMTV a annoncé ce vendredi soir que quatre adolescentes, dont trois sont mineures, ont été interpellées cette semaine après des menaces contre une salle de concert parisienne. Sur Internet, elles avaient menacé de commettre des attaques " dans des lieux de rassemblement ", mais " aucun élément matériel ne vient à ce stade étayer ces menaces ", précise la police. Deux d'entre elles sont des sœurs, et n'ont jamais rencontré les deux autres, qui elles-mêmes ne se connaissent pas. Trois sont âgées de 14 et 15 ans.

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