Essai Mazda MX-5 : Ie cabriolet par excellence
Qui ne s'est jamais vu faire une virée à la plage ou passer un week-end en bord de mer à bord d'un élégant cabriolet, cheveux au vent ? Mazda a fait de la MX-5 l'allié rêvé des amoureux et des amateurs de décapotables. Sortie en 1989 pour sa première génération, la MX-5 a séduit près d'un million de clients en 25 ans, 900 000 pour être exact, conquis par ses qualités dynamiques, son tempérament joueur et son look fun. Pratique malgré ses strictes deux places, sportive, la MX-5 revient avec une 4e génération présentée au Mondial de l'Auto en 2014 et disponible en concessions depuis l'automne. De quoi conquérir l'Amérique, l'un de ses premiers marchés, mais aussi la France où la MX-5 a su s'imposer sans atteindre les très bons volumes obtenus au Royaume-Uni où le roadster reste toujours aussi apprécié. La MX-5 4e génération, nom de code ND, gagne en agressivité avec des lignes plus tranchantes et une jolie cure de jouvence, quitte à sacrifier un peu de ses rondeurs originelles et légendaires. Le cabriolet icônique revient toutefois aux origines avec une taille de nouveau contenue (3,91 mètres, 11 centimètres de moins que la dernière génération !) et un poids revu à la baisse, 100 kilos de moins pour la version à moteur 1,5 litres.
Car la MX-5 est proposée en deux motorisations. Notre essai nous a conduit à tester les deux versions proposées au catalogue, celle de base dotée d'un moteur 1,5l quatre cylindres essence de 130 chevaux et l'autre d'un bloc 2,0 litres essence de 160 chevaux moins agile, plus rassurante aussi avec son différentiel à glissement limité ce qui lui offre davantage de confort mais peut-être un peu moins de fun, donc de plaisir. La version 1,5l nous a paru tout à fait suffisante et son rapport prix-plaisir avec un tarif de base à 24 800 euros est presque imbattable. Les cabriolets funs et sportifs se faisant de plus en plus rares sur le marché, la MX-5 semble avoir de beaux jours devant elle, cette nouvelle mouture honorant largement le statut de référence acquis par Mazda sur ce créneau. Fiat ne s'y est d'ailleurs pas trompé en faisant appel au constructeur nippon pour assurer son retour sur ce segment. La Fiat 124 Spider qui débarquera en 2016 en France, repose sur les mêmes bases mécaniques que la MX-5. Duel fratricide en vue ? Il faudra encore patienter pour jauger des qualités de la 124 Spider mais la MX-5 a tous les atouts pour conserver son trône. Si vous souhaitez consulter l'essai complet, cliquez sur la photo ci-dessus !