Batman signe son plus beau jeu vidéo

Batman signe son plus beau jeu vidéo Rarement les super héros auront été à l'honneur en jeu vidéo. Souvent mal exploitées, ces licences ont plutôt laissé de mauvais souvenirs. Mais les choses changent enfin.

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Un câlin de Batman, ca vaut pas ceux de Batgirl © Eidos

Revenu en grande pompe l'année dernière au cinéma avec The Dark Knight, Batman signe également un joli opus dans le jeu vidéo avec cet opus. Arkham Asylum est un titre bien inspiré qui ressemble un peu au récent X-Men : Wolverine testé dans nos colonnes. Sauf qu'ici, point de baston à la chaîne, Batman le héros à la classe légendaire fait dans l'infiltration et compense avec les gadgets ce qu'il n'a pas en force brute

L'histoire est simple mais efficace. Batman coince le Joker en pleine activité criminelle et le conduit à la prison de Gotham pour dérangés : le fameux asile du titre. Mais là, on s'aperçoit que le Joker avait tout manigancé et souhaite juste enfermer Batman dans cet asile pour jouer avec lui, et si possible mettre fin à ses jours.

Il faut d'emblée saluer le travail de Rocksteady et d'Eidos sur ce jeu. Rarement l'ambiance d'un comics n'aura été si fidèlement reproduite. Si les scripts du jeu vidéo brisent de temps à autre le charme de la narration, les voix collent plutôt bien au personnage, les répliques aussi et globalement l'histoire se tient par rapport aux motivations habituelles des protagonistes (Le Joker est toujours aussi fou). 

Mieux, l'ambiance visuelle qui bénéficie du moteur Unreal Engine 3, colle tout à fait à l'esprit Batman. Gotham est sombre, pluvieux, malfamé, presque irréel. Et la prison inquiète autant vue d'extérieur qu'elle rassure vu la population incarcérée à l'intérieur. L'ambiance musicale est également soignée et participe à l'immersion. 

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Le jeu aurait mérité une VO sous-titrée même si les doublages sont de bonne facture © Eidos

Une fois le Joker en possession de l'Arkham Asylum, on se retrouve aux mains de batman. Le héros fait un peu pataud à manier comparé à un autre Bruce (Lee). Mais cela ne se sent pas trop car pour venir à bout de ses ennemis, il faut utiliser ses gadgets et l'environnement, ce qui s'effectue rapidement par des combinaisons de touches.

Comme dans X-Men : Wolverine, Batman gagne de l'expérience à mesure de sa progression dans l'histoire. Des secrets de M. Enigma sont cachés dans le décor et débloque du contenu sur le comics (histoire des personnages). On bénéficie pour cela d'une vue spéciale de super héros, décidément très à la mode, qui nous révèle les éléments importants à portée de vue.

Côté gadgets, l'homme est assez fourni avec un grappin pour s'accrocher aux murs et plafonds, un boomerang appelé Batarang et un gel explosif. C'est ce complément qui va lui permettre de s'infiltrer pour abattre ses ennemis un par un, ou les boss. A propos de ces derniers, on retrouvera des personnages comme Poison Ivy, l'Epouvantail, Bane et Killer Croc. Une belle brochette. 

Ce beau travail ne masque pas toujours des situations de jeu assez répétitives, alternant entre combat à mains nues, exploration et infiltration. On aurait pu espérer encore mieux, mais cet épisode reste assez plaisant pour en justifier l'achat.

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Pas franchement le plus fin des boss à affronter. © Eidos