Non, ce n'était pas mieux avant !

Non, ce n'était pas mieux avant ! Halte à la nostalgie. Certaines choses sont quand même beaucoup mieux aujourd'hui qu'hier : Internet, la radio libre ou encore... le matériel du dentiste. Paroles de lecteurs.

Qui pourrait nier que la tente "2 secondes" de Quechua a grandement facilité la vie des amateurs de camping ? Ou que les plats surgelés sauvent parfois la vie quand on est pressé et pas très bon cuisinier ? Il y a quelques temps, nous avons demandé aux lecteurs de lutter contre le "c'était mieux avant", d'arrêter de jouer au "vieux con" et de reconnaître quelles sont les choses auxquelles ils ne pourraient plus renoncer aujourd'hui. Retrouvez un florilège de leurs réponses ci-dessous.

Les grandes avancées médicales

"Concernant la médecine, les plus gros progrès ont été réalisés ces 15 ou 20 dernières années, affirme Roland. Changement de valves cardiaques, dilatation des artères par des stens sans opération, traitement du sida, greffes des mains, du visage..." Dans tous les domaines médicaux, les équipes de recherche ont en effet permis des avancées extraordinaires qui ont contribué à la hausse de l'espérance de vie (lire Histoire de la médecine).

dentiste
Siège chez le dentiste ou fauteuil de torture ? © Peter D. - Fotolia

Non sans humour, l'un des lecteurs va plus loin : "Sans les progrès de la médecine, je serais mort depuis 33 ans, et depuis 7 ans, et depuis 5 ans ; ce qui fait 3 morts pour une seule vie. Je vais très bien pour le moment... (Pourvu que ça dure !)"

George évoque, lui, la peur du dentiste ! "Dans les années 50, aller chez le dentiste était effrayant. Les progrès sont énormes par rapport à la vieille roulette "quetin". Maintenant : même pas peur, même pas mal".

Vive le confort !

Dominique-Alexandre loue les progrès des transports : "Les temps de déplacements se sont améliorés. Louis XIV mettait 4-5 jours pour aller à Chambord ; je mets 3/4 d'heure avec ma Bugatti Veyron !"
Personne ne regrette le temps "où les voitures étaient très souvent en panne". Gérard préfère "la sécurité et le confort des autos" actuelles ("Quand on pense aux automobiles dans lesquelles on roulait il y a trente ans...")
L'apparition des voitures hybrides, du tramway, du TGV sont aussi des nouveautés appréciées des lecteurs.
Jean-Pierre résume bien les choses : "Malgré tout, à part les regrets des années passées, tout est mieux. Surtout pour ceux qui ont connu les maisons sans WC et douche, les guerres, l'absence de piscine en ville..."

Liberté, égalité, fraternité

Fidèle à la devise de la République française, Jean-Claude "pense que "l'invention" de la Sécurité Sociale est majeure. On s'approche de "l'Egalité" avec les soins presque gratuits et d'une certaine "Fraternité" pour les prodiguer. Enfin, en France, on a, comparativement, beaucoup de chance de pouvoir vivre Libre, même si c'est dans un cadre forcément limité, pour le bien de tous". 

Autres libertés : celle de la radio FM, qui n'existait pas avant 1981, comme le rappelle Pierre ; la liberté sexuelle ; la liberté de voyager ("le transport aérien s'est démocratisé, ouvrant les frontières" et permettant "l'épanouissement par les voyages en rencontrant d'autres gens et d'autres cultures")

 

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Internet permet d'avoir accès à la connaissance en un clic. © nali - Fotolia

L'ère de la communication

Bien sûr, de nombreux témoignages évoquent Internet : "C'est extraordinaire lorsque l'on s'en sert convenablement. C'est une source infinie de savoir" argue Cloalpes.
Le progrès technologique est également souligné par Jean-Claude : "J'apprécie les nouvelles technologies, qui améliorent la vie de tous et des handicapés en particulier, ainsi que les moyens extraordinaires de communication" ; ou encore par Pierre : "Internet et le téléphone portable sont des progrès majeurs".

"Le pauvre cherche la nourriture, le riche cherche l'appétit"

Finalement, mieux ou moins bien qu'avant, c'est aussi une question d'argent, s'accordent à dire plusieurs lecteurs.
Yves : "Tout est mieux pour ceux qui ont de bons revenus car ils peuvent accéder à de nombreuses et très grandes améliorations techniques. En revanche, c'est pire pour la majorité de la population qui rêve devant les publicités de ces innovations et ne peut pas en profiter".
Même constat pour Jean-Claude : "La réponse à la question "était-ce mieux hier qu'aujourd'hui" devrait varier suivant la prise en compte de plusieurs aspects : avec quels moyens financiers ? Dans quelle position sociale ? Avec quelle santé (mentale et physique) ? A partir de chacun de ces aspects on peut dire le tout et son contraire".

Séquence nostalgie

Pour finir, un petit cadeau pour les lecteurs qui seraient vraiment nostalgiques du Minitel et qui refusent de voir en Internet un progrès :