Andreï Makine, le testament russe

Andreï Makine, le testament russe © Couverture de "Cette France qu'on oublie d'aimer" - Points - photo : L'Harmattan Approches littéraires

 Pourquoi en français ? 
Makine est né en Sibérie en 1957. Il fait des études de philosophie et de français, contribue à des revues littéraires. Bousculé par le régime de Brejnev, il choisit de partir en France en 1987 et obtient un poste de professeur à la Sorbonne.

Il décide d'écrire en français pour "ne pas être poursuivi par les ombres trop intimes de Tchekov, Tolstoï ou Dostoïevski". Pour justifier auprès des éditeurs un français un peu approximatif, il présente ses manuscrits comme "traduits du russe".

 Son oeuvre : En 1985, Makine reçoit le Goncourt et le Médicis pour "Le testament français". Très marquée par l'"âme littéraire russe", il est séduit par le rationalisme et l'esprit analytique, caractéristiques bien françaises selon lui.

 A lire : "Le testament français", "La musique d'une vie"
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