Bioéthique et débat

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Les pays possèdent leur propre législation. Photo © DR
 

Chaque pays fonctionne selon son propre code juridique et ses lois. Au vue de ces inégalités de traitements entre différentes nations, ne serait-il pas judicieux d'uniformiser les lois de la bioéthique sur le plan international afin d'empêcher des dérives pouvant mettre en danger la morale et l'éthique de l'Homme ?
L'Europe à elle seule reflète ce schisme juridique existant. Les Pays Bas autorisent l'euthanasie, Le Royaume-Uni permet le clonage thérapeutique, l'Espagne légalise le don d'ovocytes pour la procréation médicalement assistée…La France se sent bien seule. L'interdiction du clonage humain reproductif fait plus l'unanimité ; l'ONU elle-même s'est exprimée contre ce projet de recherche.

Des dérives avérées

Elaborer des lois universelles de la bioéthique permettrait d'éviter des dérives que l'on répertorie partout dans le monde. Certains groupes sectaires n'hésitent pas à s'implanter dans des pays beaucoup moins regardants sur certains sujets éthiques. Souvenez-vous : la société Clonaid, basée aux Bahamas et appartenant au mouvement raelien, annonçait en 2002 le premier clonage d'un humain. Une information jamais vérifiée à ce jour.
Autre exemple beaucoup plus récent, la HFEA, l'agence britannique chargée d'encadrer l'utilisation scientifique et médicale d'embryons humains, vient de donner son accord pour la création d'un embryon hybride, mi-homme mi-animal, pour obtenir des cellules souches et élaborer de nouveaux médicaments. D'ailleurs 61% des Anglais seraient favorables à ce clonage. Une idée inimaginable en France; mais la création de chimères ne sera pas une première dans la monde.



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