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De nombreuses hypothèses ont été proposées pour expliquer les différences de durée de vie entre les espèces. Le naturaliste français Buffon (1749) expliquait que la longévité dépendait de la durée de croissance. Ainsi, un chien est adulte en 2 ou 3 ans, et ne vit qu'une douzaine d'années. L'homme, qui met une vingtaine d'années à grandir, peut vivre jusqu'à 120 ans. Certains ont pensé que la longévité dépendait du poids du cerveau.

En 1980, A.C Economos a calculé une corrélation de 0,81 entre le poids du cerveau et la longévité (c'est-à-dire que 65% - le carré de 0,81 - des différences de longévité peuvent s'expliquer par le poids du cerveau). Mais ce résultat ne veut pas dire grand-chose, car le poids du cerveau est avant tout lié… au poids de l'animal.

D'autres chercheurs ont remarqué que le taux métabolique (c'est-à-dire l'énergie consommée par un animal en en temps donné et divisé par son poids) était corrélé négativement à la longévité. Autrement dit, un "kilogramme d'éléphant" consomme moins "qu'un kilogramme de souris". Bien que cette approche ait un fondement biologique réel (comme nous allons le voir plus loin), on trouve de nombreux contre-exemples.

Ce qui est sûr, c'est qu'en captivité les animaux peuvent vivre jusqu'à quatre fois plus longtemps que dans la nature. Le plus vieux poisson rouge connu a atteint les 41 ans.

Photo © L'Internaute Magazine
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