Les effets sur l'environnement

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Sujet illustré

Image satellitaire de la déforestation

 

Cette image satellitaire montre la vitesse de la déforestation en Bolivie. A gauche, l'image a été prise le 4 août 1986; à droite, elle date du 11 août 2001.

A l'heure actuelle, il est encore très difficile pour les scientifiques de quantifier réellement les pertes de biodiversité. Pour une raison simple, toutes les espèces existantes ne sont pas encore connues et répertoriées. Mais il est évident que la perte de forêts, surtout primaires entraîne à terme une disparition d'espèces. Près de 80% des forêts primaires ont disparu de la surface de la Terre, 1% d'autres zones boisées sont détruites par des incendies…Ces pertes d'habitat constituent un préjudice pour les espèces. Mais les chercheurs expliquent que pour que des espèces soient menacées, il faut que leur zone de répartition soit faible, c'est-à-dire que ces espèces ne soient présentes que dans un endroit restreint. Ce sont des espèces dites endémiques.

Or, les forêts tropicales abritent bon nombre de ces espèces aussi bien végétales qu'animales. La moindre disparition dans ces zones névralgiques de la biodiversité a des répercussions dramatiques pour le patrimoine mondial. Certaines études avancent que cette perte s'élèverait à environ 10% d'ici 2010.

Outre le nombre d'espèces, la biodiversité tient également compte du patrimoine génétique. Plus un écosystème présente une grande variété génétique, plus il sera à même de surmonter des phases de stress environnemental et des maladies, mais aussi de s'adapter aux variations climatiques. Et cela lui permettra d'avoir une meilleure productivité. La destruction de ces viviers de biodiversité est donc fortement préjudiciable. La réimplantation de nouvelles forêts ne pourra jamais combler cette perte génétique.

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