Le Big Bang détermine l'origine du temps. A cette époque l'Univers était incroyablement dense, incroyablement chaud et donc énergétique. En refroidissant, il a pu passer par une transition de phase qui s'est manifestée par des bulles de "faux vide" dues à un champ de Higgs et dotées d'une pression négative énorme engendrant, d'après les équations de la relativité générale, une gravité "répulsive" : l'espace-temps aurait ainsi grossi exponentionnellement d'un facteur gigantesque pendant un temps inimaginablement court.
L'Univers a ensuite entamé sa phase d'expansion actuelle. 300 000 ans après le Big Bang, les photons ont pu circuler librement sans être continuellement absorbés par les particules : le refroidissement découple photons et matière. Le rayonnement résultant est celui, découvert par Penzias et Wilson et aujourd'hui refroidi à -270 degrés Celcius, que les sondes COBE et WMAP WMAP ont pu détailler.
Illustration d'après NASA/WMAP Science Team
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