La Toscane fait la guerre aux souvenirs kitchs

Le maire de Pise, agacé de voir la célèbre tour déclinée à toutes les sauces sur des sous-vêtements, en a interdit la commercialisation.

Pour les maires de Pise, Florence et Sienne, trop, c'est trop ! La mode des souvenirs ultra-kitchs et tendancieux commence sérieusement à agacer les autorités locales. Un caleçon très suggestif détournant l'image de la tour de Pise, par exemple, a valu une amende de 500 € à plusieurs marchands de la ville. Le maire de Pise est formel : pas question pour lui que l'image du patrimoine exceptionnel soit ternie par des souvenirs de vacances plutôt vulgaires. Ailleurs, on regrette la vente de tabliers représentants le fameux David de Michel-Ange ou encore d'autres sous-vêtements décorés de scènes érotiques inspirées de Pompéi.

Durant tout le mois d'août, les défenseurs de l'humour coquin et les pourfendeurs du mauvais goût ont mené une guerre d'idées. Impossible, pour les villes, de vaincre ces milliers de marchands qui proposent des produits certes un peu vulgaires, mais qui se vendent. Il faut bien l'avouer : même s'ils sont assez amusants sur le moment, les souvenirs de ce genre finissent un jour un peu honteusement au fond d'un placard.