Regards sur les océans Le paradoxe de la chasse à la baleine
Le débat fait également rage entre les partisans et les détracteurs de la pêche à la baleine. "Regards sur la Terre" laisse la parole aux deux camps, qui exposent leurs arguments. Tous sont conscients que les mesures de protection des baleines à bosse et des baleines bleues ont permis un repeuplement d'espèces pourtant en danger d'extinction.
Il est aujourd'hui donc évident aussi bien pour les baleiniers que pour les associations environnementales que des quotas stricts doivent impérativement être respectés. Pour les Japonais, certaines baleines comme le petit rorqual sont suffisamment nombreuses pour être pêchées en petit nombre. Pour leurs détracteurs, le quota doit rester égal à zéro.
La plupart des espèces de baleines sont rares et protégées comme l'indique le tableau ci-dessous, ce qui n'est pas en faveur de la pêche.
Baleine | Estimation de la population |
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Source : Antarctic and Southern Ocean Coalition | |
Petit rorqual | 970 000 |
Baleine à bosse | 63 600 |
Rorqual commun | 33 200 |
Baleine grise | 26 400 |
Baleine boréale | 11 700 |
Baleine franche australe | 8 000 |
Baleine bleue | 2 300 |
Des baleines toujours pêchées
Aujourd'hui, la chasse à la baleine est rendue illégale par un moratoire qui suspend l'activité jusqu'à ce qu'une évaluation précise des populations soit réalisée. Néanmoins, le Japon, l'Islande et la Norvège continuent à la pratiquer, dans une moindre mesure. Officiellement, la Commission baleinière internationale autorise les prélèvements pour des raisons scientifiques, ce qui justifie la pêche légale. Les baleines atterrissent tout aussi légalement sur le marché grâce à une obligation d'utiliser les carcasses une fois les utilisations scientifiques effectuées.