Dans le Var, un homme abattu chez lui par un gendarme : que s'est-il passé ?

Dans le Var, un homme abattu chez lui par un gendarme : que s'est-il passé ? Lors d'une intervention dans une commune du Var, un homme "armé d'un couteau" a été mortellement touché par un tir de gendarme. L'auteur du tir a été placé en garde à vue.

L'intervention a tourné au drame. Ce mercredi 21 février, en fin de journée, un gendarme a mortellement blessé un homme lors d'une intervention sur la commune des Arcs, dans le Var. Le membre des forces de l'ordre a depuis été placé en garde à vue selon le parquet de Draguignan qui a ouvert une enquête de flagrance pour "homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique". L'inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) est en charge des investigations et doit déterminer les conditions réelles de l'intervention et si elles justifiaient le tir du gendarme.

A l'origine, le peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie nationale (Psig) est intervenu au domicile de l'homme décédé sur demande de la police municipale après des "faits d'outrage sur personnes dépositaires de l'autorité publique" d'après le communiqué du procureur de la République de Draguignan, Pierre Couttenier. Lequel a précisé que la victime était connue pour "ses antécédents judiciaires et susceptible de présenter des troubles mentaux".

Un couteau et du "produit inflammable"

Peu après l'arrivée des gendarmes, l'intervention aurait pris une autre tournure. Une fois les forces de l'ordre présentes devant le domicile, l'homme ciblé aurait déversé sous sa porte un "produit inflammable" qui se serait écoulé dans les parties communes de l'immeuble rapportent France 3 et TF1/LCI. Craignant "pour la sécurité des riverains" et que l'homme mette le feu au produit, les gendarmes ont forcé l'entrée du domicile. Ils y auraient trouvé un homme "armé d'un couteau" qui se serait jeté sur eux relate le procureur. En réaction, le gendarme auteur du tir mortel a ouvert le feu.

Le parquet a précisé qu'en parallèle de l'enquête de l'IGGN sur le tir du gendarme, la section de recherche va mener des investigations sur les faits initiaux qui ont entraîné l'intervention des forces de l'ordre.