Hérault : une assistante d'école maternelle accusée de viols sur mineurs, ce qu'elle a dit aux enquêteurs

Hérault : une assistante d'école maternelle accusée de viols sur mineurs, ce qu'elle a dit aux enquêteurs Une assistante d'école maternelle soupçonnée de viols et d'agressions sexuelles sur neuf enfants dans une école de Vic-la-Gardiole dans l'Hérault, a été placée en détention provisoire. Lors de précédentes garde à vue elle a dénoncé un "complot" contre elle.

Une assistante d'école maternelle (Atsem) a été placée en détention provisoire pour viols aggravés et agressions sexuelles aggravées sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans dans une école de Vic-la-Gardiole dans l'Hérault, indique ce jeudi 31 juillet le parquet de Montpellier. Elle était jusqu'alors simplement soupçonnée. Elle nie toutes les accusations qui lui sont faites et dénonce un "complot de la mairie". 

Dans laquelle la femme de 59 ans est accusée d'"actes de pénétration digitale et de masturbation" sur de jeunes enfants entre le 1er octobre 2024 et le 2 juillet dernier, "dans l'exercice de ses fonctions" selon le parquet de Montpellier. Une enquête a ainsi été ouverte le 29 juillet pour des faits de viols sur mineurs de 15 ans et d'agression sexuelle sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité. L'assistante maternelle a été placée en garde à vue à deux reprises, le 4 et le 28 juillet, et a systématiquement nié l'intégralité des faits qui lui sont reprochés rapporte BFMTV. Lors de ses auditions, elle aurait dénoncé un "complot de la mairie, organisé contre elle", a appris BFMTV de source proche du dossier.

Suspendue depuis le 3 juillet

Selon les informations du journal local, l'enquête a débuté "à la suite de la plainte déposée à la gendarmerie par les familles de deux enfants (un garçon et une fille) au mois de juillet. "Les investigations se poursuivent sous la direction du magistrat instructeur et ont été confiées à la Brigade de recherche de Castelnau-le-Lez", précise le parquet. Cette "agent territorial" spécialisée des écoles maternelles était employée au sein de l'école maternelle Les Aresquiers depuis le 1er octobre 2024. Elle avait fait l'objet d'une suspension administrative à titre conservatoire le 3 juillet dernier par son employeur.

Comme le rapporte BFMTV, la maire de la commune avait reçu un signalement par mail le 1er juillet par un parent d'élève, qui dénonçait des "faits graves", commis par l'une des employées de l'école. L'édile aurait fait remonter l'information au parquet.