Grand-Celland (Manche) : il entre dans une école et menace un enfant avec une arme

Kévin Comby

Grand-Celland (Manche) : il entre dans une école et menace un enfant avec une arme Incommodé par les bruits au sein de la cour d'école qui jouxte son habitation, un homme a fait irruption près de celle-ci, mardi 23 septembre, avant de pointer une arme sur l'un des écoliers. Rapidement interpellé par les forces de l'ordre, l'individu a depuis été condamné par la justice.

Vent de panique à Grand-Celland. Le mardi 23 septembre, la journée avait pourtant bien commencé dans ce petit village de la Manche situé près de Brécey. Pourtant, tout a très vite basculé après qu'un homme a fait irruption près de la cour de l'école primaire La Cabane fleurie dans laquelle se trouvaient les élèves en train de jouer, en pointant une arme sur l'un des enfants. "Il a pointé une arme de type airsoft sur un des enfants", a expliqué Gauthier Poupeau, le procureur de la République de Coutances. Et de préciser : "Le prévenu reproche aux enfants le bruit qu'ils peuvent faire au sein de la cour."

Comme le rapporte La Manche Libre, une Atsem, témoin de la scène, est parvenue à mettre les élèves à l'abri avant d'aller se confronter à l'individu. Prévenues, les forces de l'ordre ont également pu être rapidement dépêchées sur place. Interpellé par les gendarmes pour violence aggravée avec deux circonstances aggravantes, à savoir, usage ou menace d'une arme aux abords d'un établissement scolaire, l'homme a été présenté à la justice ce vendredi 26 septembre.

Mise en place d'un soutien psychologique à l'école

Jugé devant le tribunal judiciaire de Coutances en comparution préalable sur reconnaissance de culpabilité (CPRP), le prévenu a été condamné à une peine de six mois d'emprisonnement avec sursis à laquelle s'ajoute une interdiction de détenir ou de porter une arme durant trois ans, de même que de paraître sur le territoire de la commune du Grand-Celland pour les trois prochaines années.

Selon le maire de la commune, le prévenu est un locataire d'un logement communal situé juste à côté de l'établissement scolaire. "C'est un endroit qu'il loue depuis 30 ans. Le bruit le dérangeait, mais rien ne peut justifier qu'on en arrive là", a-t-il expliqué, rapporte Ouest-France. Il faut dire que les faits ont suscité un vif émoi sur la commune. Les parents des 82 écoliers de l'école ayant été informés des faits qui s'étaient déroulés lors d'une réunion organisée par la mairie et la direction académique des services de l'Éducation nationale de la Manche, depuis, tout le monde a pu reprendre le chemin de l'école. Malgré tout, et afin de venir en soutien des personnes les plus fragiles ayant été impactées par cet événement, une cellule psychologique a été mise en place, rapporte Ici.