Maison de l'horreur à Brest : des enfants avec sa fille, viols sur les petits-enfants... Un homme suspecté de crimes déviants
Une situation familiale marquée par l'inceste et des violences répétées révélée grâce à un signalement du Conseil départemental du Finistère. Un homme de 58 ans a été interpellé à Brest le 25 novembre dernier, rapporte Ouest-France. Il est soupçonné de viols incestueux sur sa fille, laquelle a eu trois enfants de lui, et d'avoir contraint un de ces enfants à avoir des relations sexuelles avec sa mère. Le signalement du Conseil départemental du Finistère s'appuyait sur le témoignage d'un mineur âgé de 11 ans, issu des relations incestueuses et mettant en cause ses deux parents.
Le signalement "rapportait un climat incestueux, des violences et déviances au sein de la famille. Les auditions des trois enfants, pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance et placés, permettaient a priori de confirmer", a indiqué le procureur du parquet de Brest à BFM. Le parquet a décidé l'ouverture d'une enquête préliminaire confiée au groupe mineurs du service local de police judiciaire de Brest.
Le père de famille a été mis en examen pour "viol incestueux aggravé commis sur un mineur, viol avec administration d'une substance à la victime à son insu pour altérer son discernement ou le contrôle de ses actes, agression sexuelle incestueuse sur un mineur de plus de 15 ans, corruption de mineur de 15 ans et violences habituelles sur un mineur de moins de 15 ans suivies d'ITT à huit jours". Il a également été placé en détention provisoire.
La mère des enfants, également fille du mis en cause, a aussi été interpellée et a été mise en examen pour violences habituelles sur un mineur de moins de 15 ans suivies d'incapacité supérieur à 8 jours et pour corruption de mineur de 15 ans. Elle a été placée sous contrôle judiciaire.
Le mineur à l'origine du témoignage ayant permis le signalement a été entendu par les enquêteurs, de même que ses deux petites sœurs jumelles âgées de 8 ans. L'ainé s'est vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de 30 jours et ses sœurs ont bénéficié d'une ITT estimée à 8 jours a précisé le parquet.