Daesh attend l'apocalypse dans un futur proche et cherche à s'y préparer

À Bagdad, une pèlerine chiite tient une bannière blanche au nom d'Al-Mahdi, le "dernier" imam, disparu au 9e siècle. © AHMAD AL-RUBAYE / AFP
Oussama Ben Laden, fondateur d'Al-Qaida qui est opposée à Daesh sur de nombreux points, faisait rarement allusion à l'apocalypse et, quand c'était le cas, il avait l'air de partir du principe qu'il aurait quitté cette terre depuis longtemps quand le glorieux châtiment divin aurait enfin lieu. "Ben Laden est issu de familles sunnites appartenant à l'élite, qui méprisent ces spéculations et les voient comme une préoccupation des masses", affirme Will McCants, auteur d'un livre sur la pensée apocalyptique de l'EI.

Pendant les dernières années de l'occupation américaine en Irak, les fondateurs directs de l'EI ont au contraire, perçu de nombreux signes de la fin des temps. Ils s'attendaient à l'arrivée sous un an du Mahdi, la figure messianique destinée à conduire les musulmans vers la victoire avant la fin du monde. L'apocalypse est ainsi une partie intégrante de l'idéologie de l'organisation.
Oussama Ben Laden, fondateur d'Al-Qaida qui est opposée à Daesh sur de nombreux points, faisait rarement allusion à l'apocalypse et, quand c'était le cas, il avait l'air de partir du principe qu'il aurait quitté cette terre depuis longtemps quand le glorieux châtiment divin aurait enfin lieu. "Ben Laden est issu de familles sunnites appartenant à l'élite, qui méprisent ces spéculations et les voient comme une préoccupation des masses", affirme Will McCants, auteur d'un livre sur la pensée apocalyptique de l'EI. Pendant les dernières années de l'occupation américaine en Irak, les fondateurs directs de l'EI ont au contraire, perçu de nombreux signes de la fin des temps. Ils s'attendaient à l'arrivée sous un an du Mahdi, la figure messianique destinée à conduire les musulmans vers la victoire avant la fin du monde. L'apocalypse est ainsi une partie intégrante de l'idéologie de l'organisation.
© AHMAD AL-RUBAYE / AFP