Les musulmans qui ne partagent pas sa vision sont excommuniés... puis exécutés

En novembre 2015 à Kaboul, un Hazara transporte le cercueil d'un des siens décapité. © SHAH MARAI / AFP
"Nier la sainteté du Coran ou les prophéties de Mahomet relève clairement de l'apostasie, c'est-à-dire le crime de renoncer à sa religion. Mais Daesh estime que de nombreux actes peuvent justifier d'exclure un musulman de l'islam, comme vendre de l'alcool et des drogues, porter des vêtements occidentaux, se raser la barbe ou encore voter lors d'une élection." Les musulmans non salafistes sont donc régulièrement excommuniés et exécutés.

"Etre chiite est aussi un motif d'exclusion, car l'EI estime que le chiisme est une innovation, or innover par rapport au Coran revient à nier sa perfection initiale. Ainsi quelque 200 millions de chiites sont menacés de mort. Il en va de même pour les chefs d'Etat de tous les pays musulmans, qui ont élevé le droit des hommes au-dessus de la charia en se présentant à des élections ou en appliquant des lois qui ne viennent pas de Dieu."
Pause