Kim Kardashian : en larmes, elle affirme "pardonner" à l'un des accusés

Kim Kardashian : en larmes, elle affirme "pardonner" à l'un des accusés La star américaine Kim Kardashian a témoigné devant la cour d'assises de Paris ce mardi 13 mai, neuf ans après son braquage par les "papys braqueurs" dans sa chambre d'hôtel.

L'essentiel : 
  • Kim Kardashian s'est présentée ce mardi 13 mai en début d'après-midi, devant la cour d’assise de Paris. Elle est venue témoigner du braquage sous la menace d’une arme dont elle a été victime, en 2016. Elle est accompagné par sa mère Kris Jenner, ainsi qu'une dizaine de personnes dont quatre gardes du corps et ses avocats. 
  • La star américaine a fait face à dix accusés, soupçonnés d’être “les papys braqueurs”. Ils sont accusés d’être impliqués dans le vol des bijoux de la star, dont la valeur est estimée à 9 millions de dollars.
  • Elle a livré un témoignage saisissant du moment où elle a été agressée par les cambrioleurs cagoulés et armés qui ont pénétré dans sa chambre d’hôtel. "Je n'ai pas compris tout de suite ce qui se passait. Je venais de m'endormir il y avait ce bruit de pas… J'étais nue, en chemisette de nuit. C'était glaçant, je ne savais pas comment réagir. [...] J'étais persuadée qu'ils allaient me tirer dessus, que c'était fini, que j'allais être violée". Et d'ajouter : " J'étais certaine de mourir ce jour-là". Kim Kardashian a aussi fondu en larmes, manifestement secouée par l'émotion. L'influenceuse a tout de même assuré qu'elle n'a jamais été frappé : "J'ai été tirée, traînée, jetée sur le sol de la salle de bains. Mais je n'ai jamais été frappée. À aucun moment".
  • Après la lecture par le président de la cour d'assises d’une lettre d’excuses d’Aomar Aït Khedache, l’un des accusés, Kim Kardashian, très émue, a réagi après avoir essuyé ses larmes. "J'apprécie la lettre, je vous pardonne pour ce qu'il s'est passé. Ceci étant dit, ça ne modifie pas le trauma qui est le mien et le fait que ma vie a été changée pour toujours", déclare-t-elle. L'homme a immédiatement réagit dans un petit mot transmit au président : "Ce pardon est un soleil qui vient m'illuminer, je vous en remercie. (...) Je vous serais reconnaissant à jamais". Yunice Abbas, un autre accusé présent dans la salle, adresse lui aussi ses excuses "sincères" à l’influenceuse ainsi qu'au concierge. 
En direct

17:10 - Plus de bijoux gardés chez elle

Interrogée sur ce qui a basculé après le braquage, Kim Kardashian indique des changements "drastiques" dans sa vie professionnelle et privée. Elle ne poste plus en temps réel, seulement une fois quittée les lieux, sauf exceptions précise-t-elle. Mais surtout, elle refuse désormais de garder ses bijoux à l'intérieur de sa maison : "Quelque soit l'heure à laquelle je rentre chez moi, on les ramène en voiture dans un coffre-fort. Pour ma santé mentale, aucun bijou ne peut être dans le même lieu où dorment mes enfants", explique-t-elle à la barre.

17:03 - Kim Kardashian "choquée" par le livre qu'un accusé a écrit sur le braquage

Réagissant à la publication en 2021 du livre de l'un des accusés, Yunice Abbas, "J'ai séquestré Kim Kardashian", la milliardaire dit avoir été "choquée" : "Tu as fait ça et tu veux te faire de l'argent avec ce vol de bijoux qui étaient des souvenirs." 

Parmi les objets dérobés, explique-t-elle, se trouvait une montre offerte par son père, aujourd’hui décédé, à l’occasion de son diplôme : "Ce n’étaient pas juste des bijoux. Quelqu’un a volé mes souvenirs. Ça m’a paru injuste qu’il capitalise dessus."

Kim Kardashian s’indigne également de la manière dont certains décrivent les accusés comme des "papy braqueurs" : "Ce n’était pas le cas il y a dix ans. À l’époque, ils étaient plus jeunes et plus forts."

16:57 - "Enfin les gens vont me croire" : Kim Kardashian dément avoir simulé son braquage

L'audience reprend. Kim Kardashian réagit aux rumeurs selon lesquelles elle aurait orchestré son propre braquage pour faire la promotion de sa série télévisée et attirer l'attention médiatique : "C'est blessent d'entendre dire ça. C'est allé droit au coeur". 

L'Américaine raconte avoir appris l’arrestation de ses agresseurs un matin, en se réveillant chez elle : "J'étais soulagée. Je me suis dit : 'Enfin, maintenant, les gens vont me croire.' J'étais très reconnaissante". Elle salue les "investigations très diligentes" des enquêteurs français. 

16:07 - "Je vous pardonne pour ces faits" : En larmes, Kim Kardashian réagit à une lettre d'excuses d'un des accusés

Le président a lu une lettre qu'un des accusés, Aomar Aït Khedache dit "Omar Le Vieux", a écrit en août 2017. "J'assume ce que j'ai fait (…) Je souhaite venir vers vous en être humain pour vous dire combien je regrette mon geste, combien j'ai été ému et touché de vous voir en larmes. (...) Bien sûr le passé ne se refait pas, mais j'espère que cette lettre vous fera oublier peu à peu le traumatisme que vous avez subi par ma faute", est-il notamment écrit dans ce courrier. 

En pleures, l'influenceuse a réagi après avoir essuyé ses larmes. "Je suis très émue, ça a changé ma vie, celle de ma famille. Aux Etats-Unis, je travaille dans le système judicaire je veux devenir avocat (…) je veux voir des gens réhabilités et j'ai toujours pensé cru aux secondes chances (…) j'essaie d'être présente pour ceux qui ont commis des crimes horribles". "Je veux juste être entendue et comprise. j'apprécie la lettre, ces mots. Je vous pardonne. Mais ça ne change pas l'émotion et les sentiments et le traumatisme et ma vie changée à jamais". 

Touché par son pardon, "Omar le Vieux" transmet immédiatement un petit mot, lu par le président : "Ce pardon est un soleil qui vient m’illuminer. Je vous remercie. Voilà 10 ans que le remords et le regret m’usent. Je vous en serai reconnaissant à jamais." a-t-il noté. Yunice Abbas, un autre accusé présent dans la salle, présente également ses excuses "sincères" à l'influenceuse ainsi qu'au concierge, affirmant regretter "formellement" son geste.

À la suite de ce moment chargé d’émotion, l’audience est suspendue pour quelques minutes.

15:40 - Une agression "très bien préparée" selon elle

Le président de la cour d'assises, David de Pas, interroge Kim Kardashian sur ce qu'elle pense de l'organisation de son braquage. Selon elle, c'était "très bien préparé". Elle se rappelle que, durant l'instruction, la juge lui a dit qu'ils voulaient le faire lors de l'un de ses précédents voyages à paris mais qu'ils ont eu peur de la présence de Kanye West, son ex-mari. "Ça m'a choquée de savoir qu'ils m'avaient suivie et qu'ils avaient planifié cette attaque depuis un certain temps", commente l'influenceuse.

Elle pense que, le soir de l’agression, deux scénarios sont possibles : soit quelqu’un a suivi la voiture de sa sœur et de son amie, parties en boîte de nuit, et a ainsi constaté son absence ; soit, selon elle, les braqueurs ont été informés de l’intérieur de sa décision de rester dormir rue Tronchet. "Je pense effectivement que quelqu'un leur a dit que je n'étais pas sortie en boite de nuit ce soir-là", estime-t-elle. Elle ajoute qu’avec les jeux de lumière, un observateur posté dans la rue pouvait aisément deviner sa présence dans l’hôtel particulier.

La Californienne revient alors sur une déclaration faite dans un épisode de "Keeping Up with the Kardashians", où elle affirmait que les agresseurs avaient su qu’elle était chez elle grâce à une story Snapchat dans laquelle elle annonçait sa présence à la maison. Elle précise aujourd’hui que cette story avait en réalité été publiée la veille de l’agression.

15:10 - La star assure qu'elle n'a été frappée "à aucun moment"

"J'ai été tirée, traînée, jetée sur le sol de la salle de bains. Mais je n'ai jamais été frappée. À aucun moment", assure Kim Kardashian. Les hommes l'ont "pointé" avec leur arme pour "la forcer" à se déplacer de pièce en pièce. Alors qu'elle gît sur le lit de sa chambre, elle est à nouveau braquée, retrace-t-elle. 

L'Américaine n'a entendu que les mots anglais "Ring (bague)" et "you OK (ça va aller)", qu'elle pense avoir été prononcés par "le petit".

14:59 - Kim Kardashian tente de se souvenir de ses agresseurs

Alors que le président l'interroge sur les détails qu'elle a pu mémoriser au sujet des agresseurs, Kim Kardashian confie : "Je me souviens au moment où celui qui ma ligotée, je me suis dit, il faut que j'essaie de me souvenir des détails, de la taille, de la couleur de yeux, etc. Mais l'instant d'après, on pense à sa famille, on ne retient pas ça."

Elle évoque aussi l’attitude de l’un des hommes, qui lui chuchotait que si elle se taisait, tout allait bien se passer. "J'ai eu l'impression que cet homme était un père de famille, dans sa façon de s'adresser à moi. Comme s'il voulait me protéger en me rassurant."

14:51 - Depuis, Kim Kardashian a besoin de "4 à 9 gardes du corps à la maison" pour se sentir en sécurité.

Au moment de l'attaque, son homme de sécurité n'était pas présent. D'après l'influenceuse, "ce n'était pas nécessaire (...) Il fallait juste qu'il se déplace avec nous quand nous étions à l'extérieur." répond-elle au président qui la questionne sur cette absence. Mais "cette expérience a tout changé" pour elle. Kim Kardashian explique avoir besoin de "4 à 9 gardes du corps à la maison" pour se sentir en sécurité. Elle souligne que sa résidence de Los Angeles a été cambriolée le 6 novembre 2016, soit un mois après le braquage parisien, pendant qu'elle était à New York. 

14:36 - "J'étais certaine de mourir cette nuit-là"

Le soir du braquage, Kim Kardashian ne portait qu'un simple peignoir. Alors ligotée, ce dernier tombe. La victime se retrouve dénudée alors que les malfaiteurs tentent de l'entraver. Kim Kardashian se dit persuadée qu'elle va se faire violer à ce moment-là. Mais les hommes lui ferment les jambes avec du scotch et continuent de la ligoter. L'influenceuse commence alors à faire des prières. "J'étais certaine de mourir ce jour-là", répond-elle à David De Pas, président de la cour. 

14:27 - Kim Kardashian raconte sa séquestration

Après avoir remercié les autorités françaises de lui permettre de dire sa "vérité", Kim Kardashian retrace le début de sa nuit de terreur : "Ils se sont mis d'accord, ils m'ont tirée du lit, m'ont attrapée et tirée dans le couloir" explique-t-elle. Les malfaiteurs, qu'elle évoque en utilisant le terme "gentlemen", l'emmènent dans une autre chambre où ils ne trouvent aucun objet de valeur. "C'est là que j'ai vu clairement le pistolet". Une arme était braquée dans sa nuque et une autre dans son dos, selon elle. Elle était "persuadée" qu'ils allaient lui tirer dessus et que "c'était fini". 

"Dois-je courir, descendre les escaliers en courant ? Mais ce n'était pas une option", pleure-t-elle à la barre. "C'est là que j'ai compris, qu'il fallait leur obéir", se rappelle l'influenceuse. Alors "hystérique", elle demande au concierge, anglophone, de leur traduire en français : "J'ai des bébés, je dois rentrer à la maison". Les agresseurs l'ont alors jetée sur le lit et entravés avec des câbles de serrage et du ruban adhésifs. "Just SHHHHH et you OK", tente de la rassurer un des hommes dans un anglais simple.  

14:14 - Kim Kardashian est arrivée au palais de justice de Paris accompagnée par sa mère Kris Jenner

Arrivée au palais de justice de Paris aux alentours de 13h30, Kim Kardashian prend place dans la salle Voltaire. Elle est accueilli par des "ouahh" venus du public. Très apprêté mais sobre avec ses lunettes noires et son tailleur prêt du corps, elle s'apprête à raconter sa nuit de terreur à la cour. Sa mère et manager Kris Jenner l'accompagne, ainsi qu'une dizaine de personnes dont quatre gardes du corps et ses avocats. 

12:57 - "Je ne vous demande pas de me pardonner", écrit le cerveau présumé du braquage

Aomar Aït Khedache, soupçonné d'être le cerveau du braquage, a fait signe au président pour faire passer un message via un bloc-notes à la styliste de Kim Kardashian. Etant sourd et muet, il est lu par le président de la cour: "Je ne vais pas vous demander de me pardonner, ce serait trop simple. Les choses sont confuses dans ma tête, je suis incapable de trouver les mots. Sachez que s'il y a un trou, je suis prêt à me jeter dedans", a-t-il écrit. L'audience est suspendue. Elle doit reprendre à 13h30 avec l'audition de Kim Kardashian.

11:42 - La vie de Kim Kardashian a "changé pour toujours"

Toujours présente à la barre ce mardi, la styliste de Kim Kardashian, Simone Bretter, assure que cette violente agression a "changé" leur vie "à toutes les deux, mais particulièrement la sienne. Elle n'a plus la même liberté, son mode de vie a totalement changé", regrette-t-elle. "Je l'ai vue endurer des épreuves très difficiles, le deuil, le divorce... Mais jamais dans un tel état", ajoute-t-elle. Désormais, elle souhaite que "justice soit rendue" pour la star américaine.

11:26 - "J’entendais dans sa voix la terreur qu’elle pouvait vivre"

Le soir du braquage de Kim Kardashian à l’hôtel particulier, le No Name, Simone Bretter - sa styliste - a été réveillée par un bruit inhabituel et brutal. "C’était terrifiant (...) du vacarme, des voix masculines qui parlaient très fort", indique-t-elle à la barre au tribunal de Paris, ce mardi 13 mai. "Je ne suis pas que son employée, je suis une amie depuis le plus jeune âge. Je la connais bien, quand elle sourit, quand elle va bien ou quand quelque chose ne va pas", rappelle-t-elle. "J’entendais dans sa voix la terreur qu’elle pouvait vivre", confie-t-elle également.

11:18 - Les mots de Kim K. après son agression, évoqués par sa styliste

La styliste de Kim Kardashian confie ce mardi à l'audience que Kim Kardashian était en état de choc lorsque les deux femmes se sont rejoint après l'agression. "Je ne me souviens pas exactement de ce qu'elle m'a raconté, ses propos étaient confus. Il était clair qu'elle venait de subir un traumatisme assez conséquent. Elle passait du coq à l'âne, en disant 'Je dois appeler ma mère', 'ces hommes peuvent revenir' (...) Je savais qu'elle avait été volée parce qu'elle m'a dit qu'ils lui avaient tout pris, même son téléphone", relate Simone Bretter, chargée d’accompagner la star américaine durant la Fashion Week, en octobre 2016.

11:11 - "Elle n'arrêtait pas de hurler", raconte la styliste de Kim Kardashian à la barre

La styliste de Kim Kardashian, Simone Bretter - qui se trouvait dans une autre chambre de l'hôtel particulier au moment des faits - a pris la parole à la barre, ce mardi 13 mai au tribunal de Paris. "C'était terrifiant. J'ai entendu dire de sa part 'J'ai des bébés, il faut me laisser en vie. Prenez ce que vous voulez et laissez-moi vivre'", raconte-t-elle. Après s'être réfugiée dans sa salle de bain, pensant être la prochaine victime, elle a "entendu Kim se diriger vers (sa) chambre. Elle avait les pieds liés par du scotch", dit-elle. "Elle n'était pas dans son état normal, je ne l'avais jamais vue comme ça. Elle n'arrêtait pas de hurler et de répéter 'et s'ils revenaient?'", témoigne la styliste. "Je pense que (le braquage) a duré dix ou quinze minutes, mais mon ressenti c'était une heure", concède-t-elle à la barre. 

10:44 - Pourquoi Kim Kardashian est prête à témoigner

Kim Kardashian va livrer sa version du braquage dont elle a été victime, dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016. Selon une source qui s’est exprimé auprès du magazine People, la star planétaire "est un peu nerveuse" avant de se présenter à la barre, "mais elle a toujours dit qu’elle voulait témoigner en personne. C’est son choix. Elle était terrifiée pour sa vie pendant le vol. Elle veut que les personnes impliquées soient condamnées", peut-on lire.

Pour aller plus loin :

Kim Kardashian est attendue ce mardi 13 mai 2025 à la barre de la cour d'assises de Paris. L'influenceuse américaine doit témoigner cet après-midi au procès qui s'est ouvert il y a deux semaines, neuf ans après son braquage en pleine Fashion week dans la capitale française. Dix personnes (neuf hommes et une femme) sont jugées pour leur participation au "casse" de 2016 pendant lequel la superstar américaine a été ligotée et a perdu neuf millions d'euros de bijoux. Dans cette nuit du 2 au 3 octobre, deux malfrats s'étaient introduits dans la chambre de la femme d'affaires avant de lui dérober l'important butin.

Traumatisée, Kim Kardashian entend bien "affronter ceux qui l'ont attaquée", "avec dignité et courage", comme indiqué par ses avocats la semaine dernière. Elle fera face à ceux qui sont désormais surnommés les "papys braqueurs". La star mondiale racontait à la télévision américaine en 2020 l'horreur vécue le soir de l'agression. Elle se rappelle de deux hommes en tenue de policier qui ont fait irruption dans sa chambre d'hôtel : "The ring, the ring", répétaient-ils selon l'influenceuse.

"C'est le moment où je vais me faire violer"

Justement, cette dernière indique leur avoir tendu sa bague d'une valeur de quatre millions de dollars : "Je l'avais posée à côté de mon lit, alors je lui ai tendu", assure-t-elle. "Après, il m'a attrapée et tirée vers lui, mais je ne portais rien sous mon peignoir, alors je me suis dit : 'OK, c'est le moment où je vais me faire violer, prépare-toi'", confie-t-elle, toujours en 2020, quatre ans après les faits.

Selon la victime, le coup aurait été prépare "de l'intérieur". Elle met notamment en cause un de ses chauffeurs et son frère qui connaissaient l'emploi du temps de la star américaine lors de sa venue à Paris. Ces deux hommes vont justement lui faire face, ce mardi 13 mai lors de l'audience. Un des accusés - Yunice Abbas - reconnaissait sa participation aux faits le 29 avril dernier et assurait qu'il regrettait "infiniment" son acte, des propos relayés dans les colonnes de BFMTV. Kim Kardashian a d'ores et déjà déclaré par l'intermédiaire de ses avocats avoir une "profonde admiration pour le système judiciaire français" et avoir "été traitée avec le plus grand respect par les autorités françaises".