L'après-élection : la suite des événements L'élection du président de l'Assemblée nationale
Le 19 juin à minuit prendra fin la XIIIe législature, entamée en 2007. Les nouveaux députés débuteront leur mandat le mercredi 20 juin à 0h00. Avant de traiter les premiers textes de lois, il leur faudra s'organiser. première étape : l'élection de leur président.
L'élection au "perchoir"
C'est lors de la première séance de l'Assemblée après les élections, soit le mardi 26 juin 2012, que le nouveau Président de cette chambre sera élue. Pour l'instant, c'est Bernard Accoyer (UMP) qui occupe la fonction de Président de l'Assemblée nationale autrement dit "le perchoir". Il a succédé à Patrick Ollier, en 2007. Lors de la toute première séance de l'Assemblée, c'est le doyen de l'hémicycle qui prendra le premier la parole et appellera ses confrères à procéder à l'élection de son nouveau Président. L'élection est un scrutin secret à deux tours et à majorité absolue pendant lequel chaque député glisse un bulletin dans une urne à la tribune. Si la majorité absolue n'a pas été obtenue aux premier et second tours du scrutin, la majorité relative suffit au troisième tour. Le dépouillement est réalisé par des scrutateurs tirés au sort. Le doyen proclame le résultat et invite ensuite le Président à prendre place au fauteuil.
La mise en place des commissions
Plusieurs personnalités politiques se sont déjà positionnées, laissant entendre qu'elles prendraient volontiers la présidence de l'Assemblée nationale pour cette XIVe législature. Parmi elles, l'ancienne candidate à l'élection présidentielle, Ségolène Royal brigue le "perchoir" si la majorité élue est socialiste. C'est également le cas de Jack Lang.
Des commissions thématiques sont ensuite mises en place à l'Assemblée (Finances, Défense, Affaires étrangères...) dans les jours qui suivent. Elle sont au nombre de huit et sont composées à la proportionnelle de la composition de l'hémicycle. Chacune élit ensuite un président. En 2007, l'UMP, majoritaire, avait accordé la présidence de la très puissante commission des Finances à un socialiste : Didier Migaud auquel a succédé Jérôme Cahuzac en 2010.