Hénin-Beaumont : coups de gueule après les incidents entre FN et Front de gauche
"C'est grave". Marine Le Pen a été la première à dégainer après les incidents qui ont eu lieu à Méricourt, dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais. Dans la matinée, un membre du Front national a été empêché de rentrer dans un bureau de vote par un barrage de communistes, selon lesquels il n'était pas prévu dans la liste des assesseurs. Un incident qui a nécessité l'intervention des forces de l'ordre appelées par les deux parties. Pour la candidate du FN, il s'agit d'un "acte répréhensible, antidémocratique et illégal".
Jean-Luc Mélenchon a lui aussi poussé son coup de gueule. Selon lui, c'est "le Front national [qui] provoque des incidents". Il parle de "provocation". " Ce sont des méthodes assez classiques d'une organisation fasciste", conclut le candidat du Front de gauche, venu sur les terres de Marine Le Pen pour lui barrer la route de l'Assemblée. Les communistes locaux, alliés du Front de gauche comme au niveau national, estiment en effet que c'est le FN qui serait responsable de l'incident. Selon eux, c'est le suppléant et proche de Marine Le Pen Steeve Briois qui aurait envenimé les choses en voulant intervenir à Méricourt. En attendant, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, en tournée des bureaux de votes dans leur circonscription, ont soigneusement évité de se croiser avant les résultats des législatives.