Un candidat très très décontracté

Nicolas Sarkozy dans son QG de campagne en 2007. © Cécile Debise, L'Interaute

Avant 2007, les Américains scrutent les moindres faits et gestes du candidat Sarkozy. Début 2006, ils écoutent par exemple Patrick Devedjian, son conseiller. Dominique de Villepin étant "grillé" par le CPE, celui-ci considère Ségolène Royal comme la principale menace, mais elle n'a selon lui "aucune chance" de gagner la primaire socialiste. Elle n'aurait d'ailleurs pas non plus la carrure d'un président : "Tous ceux qui la connaissent le savent, François Hollande le premier". Dans un autre câble, c'est Nicolas Sarkozy qui montre sa sérénité. "Les choses se passent bien. Les sondages sont bons et le parti est soudé", dit-il dès septembre 2006, lors d'un entretien très décontracté place Beauvau, ponctué de visites de son fils Louis (devant les diplomates, Nicolas Sarkozy aurait même couru après le lapin de celui-ci qui s'était échappé). Quant à Ségolène Royal, "elle ne me gêne pas", redit Nicolas Sarkozy qui pense tout de même que l'élection sera serrée.

Avant 2007, les Américains scrutent les moindres faits et gestes du candidat Sarkozy. Début 2006, ils écoutent par exemple Patrick Devedjian, son conseiller. Dominique de Villepin étant "grillé" par le CPE, celui-ci considère Ségolène Royal comme la principale menace, mais elle n'a selon lui "aucune chance" de gagner la primaire socialiste. Elle n'aurait d'ailleurs pas non plus la carrure d'un président : "Tous ceux qui la connaissent le savent, François Hollande le premier". Dans un autre câble, c'est Nicolas Sarkozy qui montre sa sérénité. "Les choses se passent bien. Les sondages sont bons et le parti est soudé", dit-il dès septembre 2006, lors d'un entretien très décontracté place Beauvau, ponctué de visites de son fils Louis (devant les diplomates, Nicolas Sarkozy aurait même couru après le lapin de celui-ci qui s'était échappé). Quant à Ségolène Royal, "elle ne me gêne pas", redit Nicolas Sarkozy qui pense tout de même que l'élection sera serrée.
© Cécile Debise, L'Interaute