Un engagement français en Irak ?

Un soldat américain à Bagdad © U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Edwin L. Wriston/Released

Début 2005, Hervé de Charrette, ancien ministre de la Défense et chargé de l'international à l'UMP, donne des gages à Washington. A travers lui, le parti de Nicolas Sarkozy se "réjouit des résultats positifs" des USA au Moyen-Orient et en Irak et critique la politique "embarrassante" de Jacques Chirac. Quelques mois plus tard, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, affirme lui-même qu'utiliser le veto français à l'ONU sur la guerre en Irak est une chose qu'il n'aurait "jamais faite" s'il avait été à la place de Dominique de Villepin,  jugeant ce veto "injustifiable" et "excessif". Il se dit opposé cependant à la guerre. Mais des propos de Patrick Devedjian, l'un de ses conseillers à l'époque, sont plus flous. En 2006, ce dernier parle en effet de "soutenir plus activement les objectifs Américains" en Irak et ce "autant que l'opinion française pourra l'accepter". Des extraits publiés par Le Monde laissent aussi entendre que Nicolas Sarkozy était prêt à participer à une "une force internationale".

Début 2005, Hervé de Charrette, ancien ministre de la Défense et chargé de l'international à l'UMP, donne des gages à Washington. A travers lui, le parti de Nicolas Sarkozy se "réjouit des résultats positifs" des USA au Moyen-Orient et en Irak et critique la politique "embarrassante" de Jacques Chirac. Quelques mois plus tard, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, affirme lui-même qu'utiliser le veto français à l'ONU sur la guerre en Irak est une chose qu'il n'aurait "jamais faite" s'il avait été à la place de Dominique de Villepin,  jugeant ce veto "injustifiable" et "excessif". Il se dit opposé cependant à la guerre. Mais des propos de Patrick Devedjian, l'un de ses conseillers à l'époque, sont plus flous. En 2006, ce dernier parle en effet de "soutenir plus activement les objectifs Américains" en Irak et ce "autant que l'opinion française pourra l'accepter". Des extraits publiés par Le Monde laissent aussi entendre que Nicolas Sarkozy était prêt à participer à une "une force internationale".
© U.S. Navy photo by Mass Communication Specialist 2nd Class Edwin L. Wriston/Released