Bernard Kouchner relégué dès 2007

Bernard Kouchner © Benoît Deshayes, L'Internaute

Les Américains ont tôt compris l'intérêt politique de l'ouverture et la "prise de choix" qu'incarnait Bernard Kouchner dans le gouvernement. Ce dernier est considéré fin 2007 par l'ambassadeur américain Craig Stapleton comme un ministre intouchable (pour la petite anecdote, Hervé Morin et Michelle Alliot-Marie sont eux jugés "en péril"). Mais le diplomate parle déjà d'un ministre "éclipsé" par l'hyperactivité de son président. "Certainement au grand dam de Kouchner, Sarkozy a concentré toutes les décisions de politique étrangère à un niveau sans précédent à l'Elysée. Son secrétaire général Claude Guéant et son conseiller diplomatique Jean-David Levitte ont autant si ce n'est plus d'influence que Kouchner", dit-il. "Avec son penchant pour le off", Bernard Kouchner n'aurait pas manqué, selon la note, de montrer son irritation. Il sera même question plus loin de "guerre" entre le Quai et l'Elysée.

Les Américains ont tôt compris l'intérêt politique de l'ouverture et la "prise de choix" qu'incarnait Bernard Kouchner dans le gouvernement. Ce dernier est considéré fin 2007 par l'ambassadeur américain Craig Stapleton comme un ministre intouchable (pour la petite anecdote, Hervé Morin et Michelle Alliot-Marie sont eux jugés "en péril"). Mais le diplomate parle déjà d'un ministre "éclipsé" par l'hyperactivité de son président. "Certainement au grand dam de Kouchner, Sarkozy a concentré toutes les décisions de politique étrangère à un niveau sans précédent à l'Elysée. Son secrétaire général Claude Guéant et son conseiller diplomatique Jean-David Levitte ont autant si ce n'est plus d'influence que Kouchner", dit-il. "Avec son penchant pour le off", Bernard Kouchner n'aurait pas manqué, selon la note, de montrer son irritation. Il sera même question plus loin de "guerre" entre le Quai et l'Elysée.
© Benoît Deshayes, L'Internaute