Un président "susceptible et autoritaire"

Nicolas Sarkozy et Barack Obama pendant le G20 de Pittsburgh. © Official White House Photo by Pete Souza
 

Embalées au départ par Nicolas Sarkozy, les autorités américaines auraient un peu déchanté si l'on en croit les fuites de WikiLeaks. Dès le 26 octobre 2007, une note confidentielle parle du chef de l'Etat comme d'un "empereur nu". Début 2009, les Américains s'intéressent aussi à ses sautes d'humeur, le disant "susceptible et autoritaire". A la fin de la même année, un autre câble évoque les fautes de communication de l'Elysée, Nicolas Sarkozy ayant une fâcheuse tendance, selon les Américains, au "speak first, consult later" (annoncer d'abord, consulter ensuite). Les diplomates estiment également que le chef de l'Etat préfère proposer de "grands sommets" sur les sujets qui fâchent pour éviter les travers de la "bureaucratie". Enfin, dans un dernier câble évoquant l'Afghanistan, un diplomate américain déplore le côté imprévisible du président : "On ne sait jamais ce qui va se passer quand Sarkozy est impliqué".

  Embalées au départ par Nicolas Sarkozy, les autorités américaines auraient un peu déchanté si l'on en croit les fuites de WikiLeaks. Dès le 26 octobre 2007, une note confidentielle parle du chef de l'Etat comme d'un "empereur nu". Début 2009, les Américains s'intéressent aussi à ses sautes d'humeur, le disant "susceptible et autoritaire". A la fin de la même année, un autre câble évoque les fautes de communication de l'Elysée, Nicolas Sarkozy ayant une fâcheuse tendance, selon les Américains, au "speak first, consult later" (annoncer d'abord, consulter ensuite). Les diplomates estiment également que le chef de l'Etat préfère proposer de "grands sommets" sur les sujets qui fâchent pour éviter les travers de la "bureaucratie". Enfin, dans un dernier câble évoquant l'Afghanistan, un diplomate américain déplore le côté imprévisible du président : "On ne sait jamais ce qui va se passer quand Sarkozy est impliqué".
© Official White House Photo by Pete Souza