"L'obsession" de Jacques Chirac pour le Liban

Jacques Chirac © UN Photo, Mark Garten

En janvier 2007, les Américains comprennent que Jacques Chirac n'est pas en position de se présenter pour un troisième mandat. Ils constatent alors, avec l'aide de diplomates français, "l'obsession" du chef de l'Etat français pour le Liban. Un pays embourbé dans l'enquête sur l'assassinat de Rafiq Hariri et les tensions avec la Syrie. Jacques Chirac aurait même envisagé, comme Le Monde l'a révélé à l'époque, d'envoyer son ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy en Iran, ignorant la crise nucléaire qui débutait à Téhéran. Le but selon l'hypothèse américaine : trouver un accord avec le Hezbollah, très proche de l'Iran, pour éviter que la Syrie ne gagne en influence à Beyrouth. Les Américains soupçonnent également Chirac de jouer sa dernière carte en vue de la présidentielle. Dialoguer avec l'Iran à la barbe des Américains lui aurait permis selon eux de briller sur la scène internationale, comme lors des désaccords sur l'Irak en 2003.

En janvier 2007, les Américains comprennent que Jacques Chirac n'est pas en position de se présenter pour un troisième mandat. Ils constatent alors, avec l'aide de diplomates français, "l'obsession" du chef de l'Etat français pour le Liban. Un pays embourbé dans l'enquête sur l'assassinat de Rafiq Hariri et les tensions avec la Syrie. Jacques Chirac aurait même envisagé, comme Le Monde l'a révélé à l'époque, d'envoyer son ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy en Iran, ignorant la crise nucléaire qui débutait à Téhéran. Le but selon l'hypothèse américaine : trouver un accord avec le Hezbollah, très proche de l'Iran, pour éviter que la Syrie ne gagne en influence à Beyrouth. Les Américains soupçonnent également Chirac de jouer sa dernière carte en vue de la présidentielle. Dialoguer avec l'Iran à la barbe des Américains lui aurait permis selon eux de briller sur la scène internationale, comme lors des désaccords sur l'Irak en 2003.
© UN Photo, Mark Garten