Des centrales nucléaires flottantes

La ville de Severodvinsk sur la côte russe © Kremlin.ru / Dmitry Marochko

Après le drame de Tchernobyl, toute inovation nucléaire en Russie provoque son flot de commentaires inquiets de la communauté internationale. Et cela a été d'autant plus vrai en 2007, quand Vladimir Poutine a annoncé la création de plusieurs mini-centrales nucléaires "flottantes". Ce projet de 9 milliards de roubles (257 millions d'euros) vise à assurer l'alimentation en énergie de zones isolées de la fédération de Russie. Sur les six centrales prévues, la première, construite au large de Severodvinsk, devrait produire, grâce à deux réacteurs, 70 mégawatts (contre 900 pour une centrale française). Suffisamment pour alimenter un chantier militaire de sous-marins nucléaires. Cette usine, ressemblant à un brise glace devrait être à la fois moins chère, plus écologique et plus sure que les centrales classiques. Une affirmation dont doutent les associations comme Greenpeace qui estime qu'il s'agit déjà d'un "Tchernobyl sur le Titanic".

Après le drame de Tchernobyl, toute inovation nucléaire en Russie provoque son flot de commentaires inquiets de la communauté internationale. Et cela a été d'autant plus vrai en 2007, quand Vladimir Poutine a annoncé la création de plusieurs mini-centrales nucléaires "flottantes". Ce projet de 9 milliards de roubles (257 millions d'euros) vise à assurer l'alimentation en énergie de zones isolées de la fédération de Russie. Sur les six centrales prévues, la première, construite au large de Severodvinsk, devrait produire, grâce à deux réacteurs, 70 mégawatts (contre 900 pour une centrale française). Suffisamment pour alimenter un chantier militaire de sous-marins nucléaires. Cette usine, ressemblant à un brise glace devrait être à la fois moins chère, plus écologique et plus sure que les centrales classiques. Une affirmation dont doutent les associations comme Greenpeace qui estime qu'il s'agit déjà d'un "Tchernobyl sur le Titanic".
© Kremlin.ru / Dmitry Marochko