Pasqua-Villiers

Charles Pasqua et Philippe de Villiers © Montage L'Internaute Magazine

En 1999, Philippe de Villiers, trublion vendéen de la droite traditionnelle, et Charles Pasqua, cacique du RPR, scellent une alliance inédite au sein du Rassemblement pour la France. Leurs listes eurosceptiques surpassent alors celles du RPR aux européennes, leur assurant un bel avenir. Mais, surprise, l'alliance ne tient pas 12 mois. Loin des divergences politiques, ce sont les finances du mouvement qui provoquent cette rupture. Dénonciations, intimidations... En avril 2000, des élections internes se déroulent dans une ambiance "pestilentielle".

Après l'explosion du RPF et le retour de Villiers au MPF, Charles Pasqua a été mis en examen en 2001 pour financement illégal de campagne électorale. La liste des saillies entre les deux hommes ne cesse depuis de s'allonger. Quand Villiers ironise sur un Pasqua, qui "se prend pour de Gaulle", Pasqua estime que "ce type, Villiers, est fou". L'un dénonce une "secte" villiériste qui a rechigné à participer aux finances du mouvement, l'autre les dépenses "somptuaires et incontrôlées" qui ont provoqué un déficit de 4 millions de francs. Les mauvais comptes font les pires ennemis. Aujourd'hui, les deux hommes sont très loin de la vie politique.

En 1999, Philippe de Villiers, trublion vendéen de la droite traditionnelle, et Charles Pasqua, cacique du RPR, scellent une alliance inédite au sein du Rassemblement pour la France. Leurs listes eurosceptiques surpassent alors celles du RPR aux européennes, leur assurant un bel avenir. Mais, surprise, l'alliance ne tient pas 12 mois. Loin des divergences politiques, ce sont les finances du mouvement qui provoquent cette rupture. Dénonciations, intimidations... En avril 2000, des élections internes se déroulent dans une ambiance "pestilentielle". Après l'explosion du RPF et le retour de Villiers au MPF, Charles Pasqua a été mis en examen en 2001 pour financement illégal de campagne électorale. La liste des saillies entre les deux hommes ne cesse depuis de s'allonger. Quand Villiers ironise sur un Pasqua, qui "se prend pour de Gaulle", Pasqua estime que "ce type, Villiers, est fou". L'un dénonce une "secte" villiériste qui a rechigné à participer aux finances du mouvement, l'autre les dépenses "somptuaires et incontrôlées" qui ont provoqué un déficit de 4 millions de francs. Les mauvais comptes font les pires ennemis. Aujourd'hui, les deux hommes sont très loin de la vie politique.
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