Devedjian-Estrosi

Patrick Devedjian et Christian Estrosi © Montage L'Internaute Magazine
A l'UMP, l'après présidentielle de 2007 aura été la période du duel Devedjian-Estrosi. L'un a hérité de la présidence du parti à défaut d'avoir obtenu un ministère. L'autre a dû oublier lui aussi le gouvernement après avoir remporté les municipales à Nice. Une démission qu'il attribue à... Patrick Devedjian lui-même et à ses propos sur le cumul des mandats. De quoi favoriser le choc de ces deux sarkozystes frustrés qui ne se lâcheront pas pendant des mois dans une course au leadership à l'UMP.

Après des municipales mitigées, le tout nouveau maire de Nice se lâche sur l'état du parti : "Aujourd'hui, cet orchestre a disparu, car il n'y a plus de chef d'orchestre !" La faute à Patrick Devedjian qui "a commis beaucoup de maladresses". Devedjian réplique alors et propose à son concurrent de devenir délégué général. Refus cinglant de l'intéressé qui n'obtiendra finalement qu'un poste de secrétaire général adjoint le 30 juin 2008, en trio avec Devedjian et Bertrand. Les deux hommes finiront par atteindre leur but : le gouvernement. Résultat : leur querelle est mise entre parenthèse. Ils ont tous les deux soutenu François Fillon lors de l'élection du président de l'UMP cette année.
A l'UMP, l'après présidentielle de 2007 aura été la période du duel Devedjian-Estrosi. L'un a hérité de la présidence du parti à défaut d'avoir obtenu un ministère. L'autre a dû oublier lui aussi le gouvernement après avoir remporté les municipales à Nice. Une démission qu'il attribue à... Patrick Devedjian lui-même et à ses propos sur le cumul des mandats. De quoi favoriser le choc de ces deux sarkozystes frustrés qui ne se lâcheront pas pendant des mois dans une course au leadership à l'UMP. Après des municipales mitigées, le tout nouveau maire de Nice se lâche sur l'état du parti : "Aujourd'hui, cet orchestre a disparu, car il n'y a plus de chef d'orchestre !" La faute à Patrick Devedjian qui "a commis beaucoup de maladresses". Devedjian réplique alors et propose à son concurrent de devenir délégué général. Refus cinglant de l'intéressé qui n'obtiendra finalement qu'un poste de secrétaire général adjoint le 30 juin 2008, en trio avec Devedjian et Bertrand. Les deux hommes finiront par atteindre leur but : le gouvernement. Résultat : leur querelle est mise entre parenthèse. Ils ont tous les deux soutenu François Fillon lors de l'élection du président de l'UMP cette année.
© Montage L'Internaute Magazine