Amara-Boutin

Fadela Amara et Christine Boutin © Montage L'Internaute Magazine

La représentante de la droite chrétienne face à la fondatrice de "Ni putes, ni soumises". Le duo promettait de faire des étincelles. Et dès juin 2007, alors que Fadela Amara est depuis un mois la secrétaire d'Etat à la Ville de Christine Boutin, ministre du Logement, le tonnerre gronde. "Elle m'a été imposée comme secrétaire d'Etat", ne se cache pas la ministre confiant sa stupeur quand elle a appris la nouvelle. La collaboration s'avère vite difficile. Quand l'une "donne des orientations", l'autre, revêche, fait la sourde oreille et "annule ses rendez-vous à la dernière minute".

Une semaine avant la présentation du plan banlieues en janvier 2008, le ton monte. Boutin critique les objectifs chiffrés de "sa" secrétaire d'Etat : "Je ne crois pas en un plan banlieue, mais en une autre politique de la ville". Le plan est repoussé. Amara, nerveuse, répond qu'elle n'a pas "le temps de la querelle", mais dénonce en "off" le manque de moyens et une ministre de tutelle qui lui savonne la planche. Boutin sera finalement écartée du gouvernement, autant à cause de ces tensions que de ses ambitions ministérielles trop voyantes. Fadela Amara, elle, est restée un peu plus longtemps, mais avec à peine plus de succès. Elle a soutenu François Hollande en 2012.

La représentante de la droite chrétienne face à la fondatrice de "Ni putes, ni soumises". Le duo promettait de faire des étincelles. Et dès juin 2007, alors que Fadela Amara est depuis un mois la secrétaire d'Etat à la Ville de Christine Boutin, ministre du Logement, le tonnerre gronde. "Elle m'a été imposée comme secrétaire d'Etat", ne se cache pas la ministre confiant sa stupeur quand elle a appris la nouvelle. La collaboration s'avère vite difficile. Quand l'une "donne des orientations", l'autre, revêche, fait la sourde oreille et "annule ses rendez-vous à la dernière minute".Une semaine avant la présentation du plan banlieues en janvier 2008, le ton monte. Boutin critique les objectifs chiffrés de "sa" secrétaire d'Etat : "Je ne crois pas en un plan banlieue, mais en une autre politique de la ville". Le plan est repoussé. Amara, nerveuse, répond qu'elle n'a pas "le temps de la querelle", mais dénonce en "off" le manque de moyens et une ministre de tutelle qui lui savonne la planche. Boutin sera finalement écartée du gouvernement, autant à cause de ces tensions que de ses ambitions ministérielles trop voyantes. Fadela Amara, elle, est restée un peu plus longtemps, mais avec à peine plus de succès. Elle a soutenu François Hollande en 2012.
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