Résultat UMP : estimations et rumeurs sur les résultats avant l'heure
[Mis à jour le 29 novembre à 19h30] L'élection du président de l'UMP touche à sa fin. A 20 heures, le vote électronique sera clos et le résultat UMP sera dévoilé. Mais déjà, dans les rédactions et sur les réseaux sociaux, on parle chiffres et surtout on dévoile le nom du prochain président de l'UMP. Info ou intox ? Sur le Web en tout cas, les messages postés semblent être tout autant le fait de militants "roulant" pour l'un des candidats que de personnes dans le secret des saints. Sur Twitter, des messages "codés" accompagnés du hashtag #Radiolondres semblent donner des pistes sur le résulat UMP définitif. "BLM a la trentaine. Je répète BLM a la trentaine" peut-on lire ou encore "Le nain grincheux ferait 70 cm, je répète, le nain grincheux fait 70 cm". Un message qui annoncerait un résultat de Nicolas Sarkozy autour de 70 % des voix. Un autre twittos est lui moins optimiste : "Le favori ne sort pas grandi...je répète le favori ne sort pas grandi 62cm environ", un autre semble encore confirmer la victoire de l'ancien président : "Y'a quelqu'un qui m'a dit qu'ils l'aimaient encore #UMP2014".
Normalement, aucune tendance ne peut être dévoilée avant la communication de la Haute Autorité, qui aura lieu vers 20h30. Il ne s'agit pas là d'une obligation légale, comme lors de "vraies" élections. Mais c'est tout simplement parce que les données du vote sont toujours indisponibles et stockées secrètement sur un serveur. Attention donc aux fausses informations. Le vote étant électronique, aucun dépouillement n'est effectué localement dans les fédérations. Impossible donc pour un militant lambda ou pour un institut de sondage de se rendre dans un bureau de vote et d'y relever le nom du vainqueur à la présidence de l'UMP et surtout le pourcentage de votes obtenus, comme ce fut le cas lors de la précédente élection à l'UMP, en 2012. Des permanences avec des ordinateurs à disposition sont certes organisées ici et là pour permettre aux militants de voter au siège de l'UMP locale, mais il reste peu probable que des informations fiables en sortent, la majorité des adhérents préférant a priori voter à domicile.
Comme lors des élections de novembre 2012 qui avaient opposé Jean-François Copé à François Fillon, le hashtag #RadioLondres, hérité de la dernière présidentielle, est donc à nouveau utilisé sur Twitter pour diffuser des estimations, comme nous avons pu le constater. Des informations difficilement vérifiables, donc impossible à relayer sur un site d'information comme le nôtre. Des comptes Twitter se sont aussi spécialisés depuis plusieurs année dans la propagation de rumeurs avant la publication des résultats du scrutin, et ce quel qu'il soit. Si l'élection de l'UMP n'est pas aussi fédératrice qu'une présidentielle ou que des municipales, nul doute que le réseau social va encore bruisser pendant quelques temps de ces messages qui se comptent déjà par dizaines.