Devedjian élu avec 51,03% des voix dans les Hauts-de-Seine
Patron incontestable et incontesté (depuis une tentative de putsch dans son propre camp en 2011) du département très puissant de l'ouest parisien, Patrick Devedjian abordait ces élections départementales dans les Hauts-de-Seine en position de force. Les listes UMP dans le département terminent avec 50,03%, des voix à l'issue de ce premier tour de scrutin. Des listes dans lesquelles aucune tête ne dépassait cette année, ni Jean Sarkozy, ni Thierry Solère n'ayant décidé de tenter une nouvelle offensive cette fois. Patrick Devedjian a réussi à se faire élire dès le premier tour, avec 51,03% des voix, dans le canton d'Antony.
La campagne aura été, il faut le dire, une sinécure pour le président sortant du conseil général. Le parti socialiste, loin d'avoir brillé dans le territoire lors des dernières municipales, partait, comme à chaque élection dans cet ancien fief sarkozyste, avec une longueur d'avance. Disposant d'une quinzaine de siège aujourd'hui, avant les résultats des départementales, la gauche devrait en perdre quelques-uns à l'issue du scrutin. La faute à un redécoupage électoral qui réduit mécaniquement le nombre d'élus, mais aussi à un contexte qui ne facilite pas la tâche de la majorité gouvernementale. Seuls quelques cantons, où les divisions de la droite sont encore patents comme à Clichy-la-Garenne, à Asnières ou à Levallois-Perret laissait quelques espoirs à la gauche. Dans son ancien promontoire de la "ceinture rouge d'antan", le Parti communiste pourrait, de son côté, conserver quelques sièges.
EN VIDEO - dans les Hauts-de-Seine comme ailleurs, les élections sont-elles déjà jouées ?