Elle a un "pote" de fac embarrassant...

Frédéric Chatillon est l'ex-patron du mouvement étudiant d'extrême-droite du GUD © Sipa

A l'été 2020, Frédéric Chatillon, décrit comme "le sulfureux  'pote' de fac de Marine Le Pen" par le Journal du dimanche, a été condamné à 2 ans et demi de prison dont dix mois ferme, mais aussi à 250 000 euros d'amende pour plusieurs escroqueries et abus de biens sociaux, avec un préjudice pour son entreprise estimé à 500 000 euros par le tribunal.
Il avait été mis en examen le 15 février 2017 pour abus de biens sociaux. Ce n'était pas la première fois. Le dossier concernait ici le financement d'une campagne électorale du parti alors appelé FN, et un juge a été chargé de l'affaire à compter du 9 novembre 2016. L'information a été révélée par Le Monde le 4 mars 2017. Ont été concernées les prestations de service de Frédéric Chatillon pour les municipales de 2014 et les régionales de 2015. La société Riwal du proche de Marine Le Pen a été soupçonnée d'un contournement des règles du financement politique via l'octroi d'un crédit au microparti de la présidente du FN. Lors des législatives de 2012, Frédéric Chatillon avait déjà été convoqué devant le tribunal avec d'autres membres du FN pour la vente de kits électoraux trop coûteux aux candidats frontistes, d'après les juges.

A l'été 2020, Frédéric Chatillon, décrit comme "le sulfureux  'pote' de fac de Marine Le Pen" par le Journal du dimanche, a été condamné à 2 ans et demi de prison dont dix mois ferme, mais aussi à 250 000 euros d'amende pour plusieurs escroqueries et abus de biens sociaux, avec un préjudice pour son entreprise estimé à 500 000 euros par le tribunal. Il avait été mis en examen le 15 février 2017 pour abus de biens sociaux. Ce n'était pas la première fois. Le dossier concernait ici le financement d'une campagne électorale du parti alors appelé FN, et un juge a été chargé de l'affaire à compter du 9 novembre 2016. L'information a été révélée par Le Monde le 4 mars 2017. Ont été concernées les prestations de service de Frédéric Chatillon pour les municipales de 2014 et les régionales de 2015. La société Riwal du proche de Marine Le Pen a été soupçonnée d'un contournement des règles du financement politique via l'octroi d'un crédit au microparti de la présidente du FN. Lors des législatives de 2012, Frédéric Chatillon avait déjà été convoqué devant le tribunal avec d'autres membres du FN pour la vente de kits électoraux trop coûteux aux candidats frontistes, d'après les juges.
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