Une vingtaine de membres du FN suspectés par la police

La police suspecte un financement organisé © POL EMILE SIPA / SIPA

Marine Le Pen est actuellement mise en examen pour "détournement de fonds publics" dans l'affaire des assistants d'eurodéputés du FN. D'après les révélations de l'Obs, c'est une vingtaine de membres du feu Front national qui auraient été rémunérés avec l'argent du Parlement européen pour des activités qui pourraient en fait avoir été menées au siège du parti, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Les potentiels emplois fictifs sont susceptibles d'avoir eu cours durant les deux législatures 2009-2014 et 2014-2019. De quoi demander pour le Parlement européen le remboursement de 1,1 million d'euros à l'adresse de cinq élus du FN - en plus des prélèvements mensuels lancés par Bruxelles début 2017 sur les indemnités d'eurodéputée de Marine Le Pen. L'Office européen a conclu après une enquête à des irrégularités quant au versement des indemnités à certains assistants parlementaires, dont le travail a été jugé fictif.  La justice européenne a déjà condamné Marine Le Pen à rembourser 300 000 euros au Parlement européen.

Marine Le Pen est mise en examen dans ce vaste dossier de détournements de fonds présumés depuis 2018, à l'instar de 25 élus et assistants du RN, son père Jean-Marie et de hauts dirigeants, pour "détournements de fonds publics" ou recel de ce délit. La défense a cumulé les recours ces dernières années, sans succès. L'un des avocats du RN, repris par le Huff Post, a toutefois confié que le RN ne cachait pas l'objectif de "repousser la tenue d'un procès éventuel à l'après-présidentielle 2022″.

Marine Le Pen est actuellement mise en examen pour "détournement de fonds publics" dans l'affaire des assistants d'eurodéputés du FN. D'après les révélations de l'Obs, c'est une vingtaine de membres du feu Front national qui auraient été rémunérés avec l'argent du Parlement européen pour des activités qui pourraient en fait avoir été menées au siège du parti, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Les potentiels emplois fictifs sont susceptibles d'avoir eu cours durant les deux législatures 2009-2014 et 2014-2019. De quoi demander pour le Parlement européen le remboursement de 1,1 million d'euros à l'adresse de cinq élus du FN - en plus des prélèvements mensuels lancés par Bruxelles début 2017 sur les indemnités d'eurodéputée de Marine Le Pen. L'Office européen a conclu après une enquête à des irrégularités quant au versement des indemnités à certains assistants parlementaires, dont le travail a été jugé fictif.  La justice européenne a déjà condamné Marine Le Pen à rembourser 300 000 euros au Parlement européen. Marine Le Pen est mise en examen dans ce vaste dossier de détournements de fonds présumés depuis 2018, à l'instar de 25 élus et assistants du RN, son père Jean-Marie et de hauts dirigeants, pour "détournements de fonds publics" ou recel de ce délit. La défense a cumulé les recours ces dernières années, sans succès. L'un des avocats du RN, repris par le Huff Post, a toutefois confié que le RN ne cachait pas l'objectif de "repousser la tenue d'un procès éventuel à l'après-présidentielle 2022″.
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