Les drapeaux d'Israël retirés de la mairie de Nice, Estrosi les a remplacés par une pancarte avec un message

Les drapeaux d'Israël retirés de la mairie de Nice, Estrosi les a remplacés par une pancarte avec un message Le maire de la ville de Nice a retiré le drapeau d'Israël du fronton de l'Hôtel de Ville ; toutefois, il a aussi décidé de manifester sa solidarité aux otages israéliens du Hamas en usant d'autres moyens.

Jeudi 26 juin, Christian Estrosi a retiré les drapeaux israéliens du fronton de son Hôtel de Ville à la suite d'une décision de justice du tribunal administratif, faisant suite à une demande de la préfecture des Alpes-Maritimes. Cependant, le maire Horizons de la ville de Nice a décidé de manifester son soutien aux otages israéliens encore présents dans la bande de Gaza d'une autre manière. "Nous poursuivrons sous une autre forme notre combat", a-t-il déclaré d'après des propos rapportés par le journal Le Figaro. Le préfet du département avait adressé une circulaire à l'ensemble des communes du département pour interdire tous les drapeaux étrangers en mairie. Le représentant de l'État dans le département des Alpes-Maritimes avait invoqué le "principe de neutralité du service public".

Déterminé, le maire de la ville de Nice a réitéré son soutien à l'égard de la communauté juive et a exprimé sa motivation à lutter contre l'antisémitisme. Pour ce faire, il a dévoilé une affiche. Elle se situe devant l'entrée de la mairie et des photos des otages y sont exposées. "Nous poursuivrons sous une autre forme notre combat car nous sommes une municipalité qui se bat contre toutes les injustices", a insisté Christian Estrosi. Il a également promis de nouvelles actions dans les prochains jours et prochaines semaines.

"Je respecte les décisions et la loi de mon pays"

Suite à la demande de la préfecture de retirer les drapeaux israéliens du fronton de la mairie et le refus du maire de la ville de suivre la directive, c'est bien la justice qui a fini par trancher la question. En effet, le juge des référés a estimé qu'il était urgent de suspendre "le refus du maire de retirer ces drapeaux". Christian Estrosi a quant à lui respecté la décision de la justice, comme le rapporte le HuffPost : "Je suis un républicain, je respecte les décisions et la loi de mon pays et j'ai donc décidé d'enlever les drapeaux". Sur les réseaux sociaux, l'élu Horizons a quand même taclé le parti d'extrême gauche LFI qui "a fait du drapeau israélien un symbole à abattre", estime le maire de Nice.