Sexsomnie : l’amour (ou le viol) en dormant

Le nombre de personnes atteintes est mal connu © Katarzyna Białasiewicz, 123RF
C’est encore un tabou, mais c’est un trouble bien réel. La sexsomnie est une forme rare de somnambulisme signalée en 1996 par le Pr Colin Shapiro. Les personnes atteintes, se livrent à une activité sexuelle pendant leur sommeil, sans en être conscientes. Plus fréquente chez l’homme que chez la femme, la sexsomnie donne lieu, lors de la phase de sommeil profond, à des séances de masturbation, à des avances à une personne allongée à proximité, des mouvements brusques du bassin, voire à des violences sexuelles. Des dizaines de cas de viols ont été signalés : la polysomnographie permet de repérer les cas où les personnes ont abusé sans intention.
C’est encore un tabou, mais c’est un trouble bien réel. La sexsomnie est une forme rare de somnambulisme signalée en 1996 par le Pr Colin Shapiro. Les personnes atteintes, se livrent à une activité sexuelle pendant leur sommeil, sans en être conscientes. Plus fréquente chez l’homme que chez la femme, la sexsomnie donne lieu, lors de la phase de sommeil profond, à des séances de masturbation, à des avances à une personne allongée à proximité, des mouvements brusques du bassin, voire à des violences sexuelles. Des dizaines de cas de viols ont été signalés : la polysomnographie permet de repérer les cas où les personnes ont abusé sans intention.
© Katarzyna Białasiewicz, 123RF