Dans l'enfer des abattoirs

Les activités de l'abattoir d'Alès ont été suspendues pour actes de cruauté. (image d'illustration) © victor217 / 123RF
L'abattoir municipal d'Alès (Gard) a défrayé la chronique en octobre 2015 après la diffusion par l'association de défense des animaux L214 d'une vidéo choc tournée entre ses murs.
"Sachez, braves gens, que l'abattoir d'Alès n'est pas l'exception mais la norme. C'est un boucan d'enfer, des cris,
des hurlements, des bêtes terrorisées (...). Pas question de lambiner, faut saigner, saigner vite et sans arrêt, et tant pis si la bête a été mal assommée, et tant pis si elle est encore vivante quand on l'éviscère. Plus vite, plus vite ! Je saigne, je saigne, je ne fais que ça : la loi connais pas. La loi, c'est par exemple ce décret de 1964 (...). Il stipule que les vaches (...) doivent bénéficier d'un certain nombre d'heures de repos au sortir de la bétaillère, avant d'entrer dans l'abattoir.
L'abattoir municipal d'Alès (Gard) a défrayé la chronique en octobre 2015 après la diffusion par l'association de défense des animaux L214 d'une vidéo choc tournée entre ses murs. "Sachez, braves gens, que l'abattoir d'Alès n'est pas l'exception mais la norme. C'est un boucan d'enfer, des cris, des hurlements, des bêtes terrorisées (...). Pas question de lambiner, faut saigner, saigner vite et sans arrêt, et tant pis si la bête a été mal assommée, et tant pis si elle est encore vivante quand on l'éviscère. Plus vite, plus vite ! Je saigne, je saigne, je ne fais que ça : la loi connais pas. La loi, c'est par exemple ce décret de 1964 (...). Il stipule que les vaches (...) doivent bénéficier d'un certain nombre d'heures de repos au sortir de la bétaillère, avant d'entrer dans l'abattoir.
© victor217 / 123RF