"C'est une tuerie !"

© Getmilitaryphotos / stock.adobe.com
"Le sens figuré crée parfois de jolies choses. L'extrême inverse existe également. La preuve : le fameux 'C'est une tuerie !'. A l'origine rattaché au domaine culinaire – 'Ces kouign-amann de chez Larnicol, décidément, quelle tuerie !' – ou chez les amateurs de jeux vidéo – 'Quelle tuerie, le dernier Call of Duty !' –, les tueries se sont également propagées dans le jargon professionnel. Rappelons aux utilisateurs de cette expression que les tueries existent, au premier degré, dans la vraie vie. Le sens figuré de l'expression est donc de plus en plus lourd à porter. De la même manière, avoir recours aux termes issus du lexique de la guerre pour désigner des situations de la vie quotidienne est de plus en plus mal vu. (...) Notre belle langue ne manque pourtant pas de superlatifs pour s'enthousiasmer avec élégance : formidable, fabuleux, fantastique, merveilleux… Oubliez les tueries ! C'est laid et inapproprié".
"Le sens figuré crée parfois de jolies choses. L'extrême inverse existe également. La preuve : le fameux 'C'est une tuerie !'. A l'origine rattaché au domaine culinaire – 'Ces kouign-amann de chez Larnicol, décidément, quelle tuerie !' – ou chez les amateurs de jeux vidéo – 'Quelle tuerie, le dernier Call of Duty !' –, les tueries se sont également propagées dans le jargon professionnel. Rappelons aux utilisateurs de cette expression que les tueries existent, au premier degré, dans la vraie vie. Le sens figuré de l'expression est donc de plus en plus lourd à porter. De la même manière, avoir recours aux termes issus du lexique de la guerre pour désigner des situations de la vie quotidienne est de plus en plus mal vu. (...) Notre belle langue ne manque pourtant pas de superlatifs pour s'enthousiasmer avec élégance : formidable, fabuleux, fantastique, merveilleux… Oubliez les tueries ! C'est laid et inapproprié".
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