"L'isolement est la plus grande faiblesse des intersexes"

Image d'illustration. © DURAND FLORENCE / SIPA
Si elles ne sont pas toujours tendres pour l'ensemble des adolescents, les années collège sont un enfer pour une majorité d'intersexes, comme Loé Petit, qui a témoigné auprès de Libération dans un article sur les droits LGBTI publié fin 2018 et intitulé "Intersexes, le cri du corps" : "J'avais 14 ans mais je ne faisais pas ma puberté. C'est pour cela que je me faisais emmerder et que j'ai subi des agressions sexuelles, des violences verbales et physiques ainsi que des humiliations ou des vols", énumère-t-elle. Les brimades dureront jusqu'au lycée pour celle qui n'a alors pu compter sur le soutien d'aucun adulte. En guise d'échappatoire, l'adolescente se réfugie dans la littérature fantasy. Et résume, bien des années après : "Si j'avais connu des gens comme moi, ça aurait été très différent. L'isolement est la plus grande faiblesse des intersexes, y compris face aux violences médicales".
Si elles ne sont pas toujours tendres pour l'ensemble des adolescents, les années collège sont un enfer pour une majorité d'intersexes, comme Loé Petit, qui a témoigné auprès de Libération dans un article sur les droits LGBTI publié fin 2018 et intitulé "Intersexes, le cri du corps" : "J'avais 14 ans mais je ne faisais pas ma puberté. C'est pour cela que je me faisais emmerder et que j'ai subi des agressions sexuelles, des violences verbales et physiques ainsi que des humiliations ou des vols", énumère-t-elle. Les brimades dureront jusqu'au lycée pour celle qui n'a alors pu compter sur le soutien d'aucun adulte. En guise d'échappatoire, l'adolescente se réfugie dans la littérature fantasy. Et résume, bien des années après : "Si j'avais connu des gens comme moi, ça aurait été très différent. L'isolement est la plus grande faiblesse des intersexes, y compris face aux violences médicales".
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