L' arrêt des modifications sans consentement, revendication n°1

Injection de testostérone. © Drazen / Stock.adobe.com
Co-fondatrice du Collectif intersexes et allié.e.s, elle est aussi l'auteure d'un mémoire intitulé "De l'objet médical au sujet politique : récits de vies de personnes intersexes", soutenu en septembre 2018. D'après Loé Petit, dont les propos ont récemment été recueillis par Libération, la revendication prioritaire des personnes intersexes regroupées en France pour faire valoir leurs droits est "l'arrêt des modifications des caractéristiques biologiques et sexuelles sur des personnes mineures sans leur consentement quand il n'y a pas d'urgence thérapeutique. C'est-à-dire les mutilations exercées sur les appareils génitaux, mais aussi d'autres choses plus invisibilisées, comme les traitements hormonaux sur de très jeunes enfants, des petits garçons à qui on fait des piqûres de testostérone. C'est une forme de transformation du corps qui n'est pas consentie et qui peut être vécue de façon extrêmement violente".
Co-fondatrice du Collectif intersexes et allié.e.s, elle est aussi l'auteure d'un mémoire intitulé "De l'objet médical au sujet politique : récits de vies de personnes intersexes", soutenu en septembre 2018. D'après Loé Petit, dont les propos ont récemment été recueillis par Libération, la revendication prioritaire des personnes intersexes regroupées en France pour faire valoir leurs droits est "l'arrêt des modifications des caractéristiques biologiques et sexuelles sur des personnes mineures sans leur consentement quand il n'y a pas d'urgence thérapeutique. C'est-à-dire les mutilations exercées sur les appareils génitaux, mais aussi d'autres choses plus invisibilisées, comme les traitements hormonaux sur de très jeunes enfants, des petits garçons à qui on fait des piqûres de testostérone. C'est une forme de transformation du corps qui n'est pas consentie et qui peut être vécue de façon extrêmement violente".
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