Un prénom et un sexe de "fiction"

Passeport français. © XAVIER VILA / SIPA
Mathieu a le prénom et l'apparence d'un homme. A la case "sexe" de son passeport, il est écrit "M" comme masculin. Mais "ce n'est pas moi, c'est un choix par défaut, c'est une fiction", raconte-t-il à franceinfo. "On a fait que me rentrer dans une catégorie socialement construite". Dans la vie de tous les jours, on l'appelle "monsieur", mais "je ne suis ni monsieur, ni madame", lâche-t-il. "Après, je ne vais pas passer mon temps à me battre avec la boulangère ou le facteur du quartier [au sujet de ce qualificatif]". Selon le militant Vincent Guillot, cofondateur de l'Organisation internationale des intersexes (OII), "On ne demande pas la lune. Notre objectif, c'est de sortir des cases dans lesquelles on nous fait rentrer de force. C'est insupportable de se dire que les gens différents sont moins bien considérés en France, voire pas considérés du tout. On veut que la justice reconnaisse qu'on peut être ni homme ni femme".
Mathieu a le prénom et l'apparence d'un homme. A la case "sexe" de son passeport, il est écrit "M" comme masculin. Mais "ce n'est pas moi, c'est un choix par défaut, c'est une fiction", raconte-t-il à franceinfo. "On a fait que me rentrer dans une catégorie socialement construite". Dans la vie de tous les jours, on l'appelle "monsieur", mais "je ne suis ni monsieur, ni madame", lâche-t-il. "Après, je ne vais pas passer mon temps à me battre avec la boulangère ou le facteur du quartier [au sujet de ce qualificatif]". Selon le militant Vincent Guillot, cofondateur de l'Organisation internationale des intersexes (OII), "On ne demande pas la lune. Notre objectif, c'est de sortir des cases dans lesquelles on nous fait rentrer de force. C'est insupportable de se dire que les gens différents sont moins bien considérés en France, voire pas considérés du tout. On veut que la justice reconnaisse qu'on peut être ni homme ni femme".
© XAVIER VILA / SIPA