En quête d'identité

Dossiers médicaux de patients. © GELEBART / 20 MINUTES / SIPA
Doctorante, parisienne, trentenaire, Sophie (prénom modifié) avait 22 ans quand, après "des années d'errance à ne pas comprendre pourquoi on est dépressif" et de questions sans réponses aux médecins, elle a compris qu'elle était "née avec ce qu'ils appellent des 'gonades masculinisantes'". Son dossier médical indique qu'on lui a "construit un vagin", explique-t-elle à Libération. "Après cette découverte, j'ai lu toute la recherche scientifique sur le sujet, le moindre article, même le plus dégueulasse. (...) j'avais le nom d'un syndrome, mais c'était encore difficile de penser ça comme une forme d'intersexuation'". En échange universitaire en Argentine, Sophie découvre "la possibilité d'être femme de plein de façons différentes". Elle dit désormais s'accepter et a récemment fait son coming out : "il faut (...) sortir du vocabulaire pathologisant, se réapproprier son corps, pouvoir dire 'je suis intersexe' ".
Doctorante, parisienne, trentenaire, Sophie (prénom modifié) avait 22 ans quand, après "des années d'errance à ne pas comprendre pourquoi on est dépressif" et de questions sans réponses aux médecins, elle a compris qu'elle était "née avec ce qu'ils appellent des 'gonades masculinisantes'". Son dossier médical indique qu'on lui a "construit un vagin", explique-t-elle à Libération. "Après cette découverte, j'ai lu toute la recherche scientifique sur le sujet, le moindre article, même le plus dégueulasse. (...) j'avais le nom d'un syndrome, mais c'était encore difficile de penser ça comme une forme d'intersexuation'". En échange universitaire en Argentine, Sophie découvre "la possibilité d'être femme de plein de façons différentes". Elle dit désormais s'accepter et a récemment fait son coming out : "il faut (...) sortir du vocabulaire pathologisant, se réapproprier son corps, pouvoir dire 'je suis intersexe' ".
© GELEBART / 20 MINUTES / SIPA