Et si l'exécutif retient l'allongement de la durée de cotisation, qu'est-ce que ça change ?

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C'est une des pistes envisagées par l'exécutif, en parallèle de l'âge pivot. Un "taux plein individualisé" serait instauré "à l'issue d'une certaine durée de cotisation", avait détaillé Jean-Paul Delevoye dans Ouest-France. Pour rappel, la loi Touraine, qui entre en vigueur en 2020, prévoit de porter la durée de cotisation à 172 trimestres (43 ans). Une accélération du calendrier pourrait être envisagée. Concrètement, si vous entrez tardivement dans la vie active, vous devrez repousser votre âge de départ pour toucher une retraite à taux plein. Prenons l'exemple d'un cadre qui a commencé à travailler à l'âge de 23 ans. Avec cette option, il ne pourra partir qu'après 43 années de cotisation… Donc 66 ans pour obtenir une retraite à taux plein. Le constat est identique pour les carrières hachées, puisqu'elles seraient contraintes de cotiser plus longtemps pour ne pas voir leur pension rognée. Seuls les actifs qui ont commencé à travailler tôt, 20 ans par exemple pourraient y gagner (ils partiraient, selon toute logique, à 63 ans). Si cette option est retenue, il reste encore à déterminer les modalités d'application : le système par points n'étant plus en annuités (autrement dit, en trimestres comme aujourd'hui), il faudrait réfléchir à un système pour établir ce fameux "taux plein personnalisé".
C'est une des pistes envisagées par l'exécutif, en parallèle de l'âge pivot. Un "taux plein individualisé" serait instauré "à l'issue d'une certaine durée de cotisation", avait détaillé Jean-Paul Delevoye dans Ouest-France. Pour rappel, la loi Touraine, qui entre en vigueur en 2020, prévoit de porter la durée de cotisation à 172 trimestres (43 ans). Une accélération du calendrier pourrait être envisagée. Concrètement, si vous entrez tardivement dans la vie active, vous devrez repousser votre âge de départ pour toucher une retraite à taux plein. Prenons l'exemple d'un cadre qui a commencé à travailler à l'âge de 23 ans. Avec cette option, il ne pourra partir qu'après 43 années de cotisation… Donc 66 ans pour obtenir une retraite à taux plein. Le constat est identique pour les carrières hachées, puisqu'elles seraient contraintes de cotiser plus longtemps pour ne pas voir leur pension rognée. Seuls les actifs qui ont commencé à travailler tôt, 20 ans par exemple pourraient y gagner (ils partiraient, selon toute logique, à 63 ans). Si cette option est retenue, il reste encore à déterminer les modalités d'application : le système par points n'étant plus en annuités (autrement dit, en trimestres comme aujourd'hui), il faudrait réfléchir à un système pour établir ce fameux "taux plein personnalisé".
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