Une transition longue pour les hauts revenus

Les hauts revenus cotiseront à 2,81% au-delà de 10 000 euros par mois. © ROMUALD MEIGNEUX/SIPA
Ils sont parfois représentés comme des perdants de la réforme des retraites. L'exécutif prévoit en effet que tous les Français cotisent à 28,12% jusqu'à 120 000 euros de revenus annuels (trois plafonds de la Sécurité sociale), contre 329 000 euros à l'heure actuelle. Au-delà de ce seuil, une cotisation non créatrice de droits à 2,81% serait créée.

Cette décision, comme le rappelait Les Echos dans son édition du 23 janvier, n'est pas sans conséquence, puisqu'elle va se traduire par une baisse des recettes à compter de 2025 3,7 milliards d'euros de manque à gagner par an pendant 15 ans, selon un chiffrage de l'Agirc-Arrco que s'est procuré le quotidien économique), et ce, alors que le gouvernement a garanti que les droits acquis seront préservés dans le futur système. Une transition d'une vingtaine d'années doit donc être mise en œuvre. Objectif affiché, abaisser progressivement le plafond de cotisations des cadres. Pour les moindres cotisations, une compensation est envisagée.
 
Ils sont parfois représentés comme des perdants de la réforme des retraites. L'exécutif prévoit en effet que tous les Français cotisent à 28,12% jusqu'à 120 000 euros de revenus annuels (trois plafonds de la Sécurité sociale), contre 329 000 euros à l'heure actuelle. Au-delà de ce seuil, une cotisation non créatrice de droits à 2,81% serait créée. Cette décision, comme le rappelait Les Echos dans son édition du 23 janvier, n'est pas sans conséquence, puisqu'elle va se traduire par une baisse des recettes à compter de 2025 3,7 milliards d'euros de manque à gagner par an pendant 15 ans, selon un chiffrage de l'Agirc-Arrco que s'est procuré le quotidien économique), et ce, alors que le gouvernement a garanti que les droits acquis seront préservés dans le futur système. Une transition d'une vingtaine d'années doit donc être mise en œuvre. Objectif affiché, abaisser progressivement le plafond de cotisations des cadres. Pour les moindres cotisations, une compensation est envisagée.  
© ROMUALD MEIGNEUX/SIPA