... Mais les critiques fusent

© Jacques Witt/SIPA
Depuis le premier confinement, les critiques n'ont cessé d'affluer à l'égard du gouvernement et de son action pour soutenir les entreprises et les ménages. Les acteurs du monde associatif et syndical s'insurgent régulièrement de l'aide insuffisante pour les plus précaires. Si elles ont accueilli plutôt positivement l'annonce du renouvellement de l'aide exceptionnelle de solidarité, plusieurs associations ont regretté la non-revalorisation de certains minimas sociaux, comme le RSA. "Ca n'est qu'un premier pas, il faut aller plus loin", avait ainsi déclaré à l'AFP Pascal Brice, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), après les annonces du Premier ministre  fin octobre. L'association ATD Quart Monde, membre du collectif Alerte, avait été encore plus vive, dénonçant des "mesures pansements, déconnectées de la vie des gens". Selon cette association, les choix de l'exécutif relèvent d'un "mépris" et d'une "logique éculée consistant à opposer les 'bons pauvres', à qui l'on donnerait un coup de pouce pour les aider à retrouver le marché de l'emploi, et les 'mauvais pauvres', à qui l'on distribuerait des miettes". Selon les derniers chiffres officiels, la France comptait 9,3 millions de pauvres, en 2018. Ils pourraient être un million supplémentaire du fait de la crise sanitaire selon des associations, même si cette estimation n'est pas confirmée. 
Depuis le premier confinement, les critiques n'ont cessé d'affluer à l'égard du gouvernement et de son action pour soutenir les entreprises et les ménages. Les acteurs du monde associatif et syndical s'insurgent régulièrement de l'aide insuffisante pour les plus précaires. Si elles ont accueilli plutôt positivement l'annonce du renouvellement de l'aide exceptionnelle de solidarité, plusieurs associations ont regretté la non-revalorisation de certains minimas sociaux, comme le RSA. "Ca n'est qu'un premier pas, il faut aller plus loin", avait ainsi déclaré à l'AFP Pascal Brice, le président de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), après les annonces du Premier ministre  fin octobre. L'association ATD Quart Monde, membre du collectif Alerte, avait été encore plus vive, dénonçant des "mesures pansements, déconnectées de la vie des gens". Selon cette association, les choix de l'exécutif relèvent d'un "mépris" et d'une "logique éculée consistant à opposer les 'bons pauvres', à qui l'on donnerait un coup de pouce pour les aider à retrouver le marché de l'emploi, et les 'mauvais pauvres', à qui l'on distribuerait des miettes". Selon les derniers chiffres officiels, la France comptait 9,3 millions de pauvres, en 2018. Ils pourraient être un million supplémentaire du fait de la crise sanitaire selon des associations, même si cette estimation n'est pas confirmée. 
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