Isabelle Huppert : biographie courte, dates, citations

BIOGRAPHIE DE ISABELLE HUPPERT - Isabelle Huppert est née le 16 mars 1953 à Paris.

Biographie courte de Isabelle Huppert - Isabelle Huppert grandit dans une famille bourgeoise entre un père PDG et une mère professeur d'anglais. Son enfance dans les Hauts-de-Seine avec ses trois soeurs et son frère est heureuse et studieuse. Très vite attirée par le théâtre, elle prend des cours d'art dramatique au Conservatoire de Versailles, passe une licence de Russe, puis réussit successivement les concours de la Rue Blanche et du Conservatoire où elle a notamment pour professeurs Jean-Laurent Cochet et Antoine Vitez.

L'espoir du cinéma français

Isabelle Huppert apparaît pour la première fois au cinéma dans Faustine et le bel été de Nina Companeez. Elle perce ensuite très vite grâce à des seconds rôles marquants comme celui de Jacqueline dans Les Valseuses de Bertrand Blier (1974) ou encore de Brigitte Colin dans Dupont-Lajoie d'Yves Boisset (1975). Jeune première charismatique, elle devient une petite vedette grâce à son personnage de Pomme dans La Dentellière de Claude Goretta (1977). Mais c'est Claude Chabrol qui sait le mieux tirer partie du talent dramatique de la comédienne en lui confiant le rôle d'une parricide dans Violette Nozière (1978). Elle a alors 25 ans et sa performance lui vaut le prix d'Interprétation à Cannes. Le ton est donné : Isabelle Huppert va désormais enchaîner les films d'auteur et décliner avec virtuosité toute une palette de rôles tragiques en France (Loulou de Maurice Pialat, 1979), comme à l'étranger (La Porte du Paradis de Michael Cimino, 1981).

Une actrice dramatique incontournable

Isabelle Huppert construit peu à peu une carrière d'une rare exigence et tourne avec les plus grands noms du cinéma : Tavernier (Coup de torchon, 1981), Godard (Passion, 1981), Losey (La Truite,1982), Ferreri (Storia di Pierra, 1983), Wajda (Les Possédés, 1988), etc.. Elle cumule aussi les paradoxes. D'un côté, elle cultive son image de star, aime être photographiée et ne dédaigne pas les couvertures des magazines ; de l'autre elle préserve jalousement sa vie privée et refuse systématiquement de donner son avis sur des questions autres que son métier de comédienne. C'est une vedette mais elle n'est pas une actrice populaire. Un halo de mystère entoure sa véritable personnalité, tandis que sa discrétion lui vaut une image de beauté glacée, et sa culture, une réputation de cérébrale. Isabelle Huppert devient également l'actrice fétiche de Claude Chabrol avec qui elle tourne sept autres longs métrages : Il était un musicien (1978), Une affaire de femmes (1988), Madame Bovary (1991), La Cérémonie (1995), Rien ne va plus (1997), Merci pour le chocolat (2000) et L'Ivresse du pouvoir (2006). Cette fructueuse collaboration lui permet de remporter à deux reprises la Coupe Volpi de la meilleure actrice à Venise pour Une affaire de femmes, puisLa Cérémonie. Ce dernier film lui rapporte en outre un César.

Toujours plus loin

Au cours des années 90, Isabelle Huppert s'engage dans les rôles les plus extrêmes. Automutilatrice dans La Pianiste de Michael Haneke - prix d'interprétation à Cannes -, prostituée dans La Vie promise d'Olivier Dahan (2002), mère incestueuse et débauchée dans Ma Mère de Christophe Honoré (2004), elle ne recule devant aucun tabou. Elle s'autorise tout de même une incursion plus légère dans la comédie 8 femmes de François Ozon qui lui vaut un prix d'interprétation à Berlin partagé avec les sept autres comédiennes. En 2005, elle reçoit un Lion d'honneur pour l'ensemble de sa carrière à la Mostra de Venise. Une carrière qui ne s'arrête pas là puisque l'actrice reste une des figures majeures du cinéma français avec en moyenne 2 films par an. Elle joue ainsi au côté de sa fille, Lolita Chammah, en 2010, dans Copacabana. Les rôles marquants s'enchainent pour l'actrice qui apparaît dans Amour, la Palme d'Or 2012 du Festival de Cannes. Elle endosse ensuite des rôles plus légers comme dans In another Country ou Tip Top et revient au drame avec La Religieuse ou Abus de Faiblesse (2013) avant de repasser par la comédie aux côtés de Jean-Pierre Darroussin dans La Ritournelle (2014)

Isabelle Huppert : dates clés

20 mai 2001 : Trois palmes pour La Pianiste
La Pianiste a fait beaucoup de bruit sur la Croisette ; les récompenses qui lui ont été attribuées encore plus... Benoît Magimel a reçu la Palme du meilleur acteur. Il y interprète un jeune virtuose qui entretient une relation tumultueuse avec sa prof de piano masochiste jouée par Isabelle Huppert, également récompensée. Le film est également reparti avec le Grand Prix du Jury.

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