Lire en silence : une nouvelle appropriation des textes

Tite-Live ou son traducteur Pierre Bersuire écrivant - XVe siècle © BnF

 Quand ? A partir du XIe siècle

 Pourquoi une lecture silencieuse ? Alors que lire à haute voix était la forme normale de la lecture durant des siècles, on se met à lire en silence. 

D'abord parce que les textes chrétiens sont appris par coeur, individuellement, pour être médités. Aussi parce que le codex et la mise en page ont introduit de nouvelles manières de lire, plus instinctives, plus immédiatement intelligibles. 

 Ce que ça a changé : Lire en silence était une attitude dépréciée dans l'Antiquité et jusqu'au Xe siècle.
Elle existait mais n'était tolérée et comprise qu'à de rares exceptions. 

L'usage du livre a donc profondément changé : il devient un outil d'introspection et d'apprentissage personnel autant que collectif.

 Quand ? A partir du XIe siècle  Pourquoi une lecture silencieuse ? Alors que lire à haute voix était la forme normale de la lecture durant des siècles, on se met à lire en silence.  D'abord parce que les textes chrétiens sont appris par coeur, individuellement, pour être médités. Aussi parce que le codex et la mise en page ont introduit de nouvelles manières de lire, plus instinctives, plus immédiatement intelligibles.   Ce que ça a changé : Lire en silence était une attitude dépréciée dans l'Antiquité et jusqu'au Xe siècle. Elle existait mais n'était tolérée et comprise qu'à de rares exceptions.  L'usage du livre a donc profondément changé : il devient un outil d'introspection et d'apprentissage personnel autant que collectif.
© BnF