Julio Cortázar (1914-1984) : maître du conte fantastique

Julio Cortazar est devenu par ses engagements et ses écrits un défenseur -controversé- des droits de l'homme

Le génie désinvolte 

Bercé pendant son enfance par Jules Verne puis bouleversé par Cocteau et Mallarmé, Julio Cortazar a pour la littérature française un amour inconditionnel. Il l'enseignera pendant des années dans des universités de la province argentine avant de connaître un succès considérable pour ses écrits. 

Farouchement opposé au Peronisme, il s'exile en France où il publie son chef d'oeuvre, "Marelle". Il tirera du surréalisme un goût pour le méthodisme, la contrainte stylistique et le déconstruction narrative, ce qui lui vaudra d'être approché par l'Oulipo. Cortazar, foncièrement socialiste, refusera d'intégrer le mouvement à qui il reproche son mutisme politique.  

De ses nouvelles émane un fantastique réservé, sans grandiloquence ni lyrisme exacerbé.

 A lire absolument : "Marelle", "Rayuela", "Le livre de Manuel"

Le génie désinvolte  Bercé pendant son enfance par Jules Verne puis bouleversé par Cocteau et Mallarmé, Julio Cortazar a pour la littérature française un amour inconditionnel. Il l'enseignera pendant des années dans des universités de la province argentine avant de connaître un succès considérable pour ses écrits.  Farouchement opposé au Peronisme, il s'exile en France où il publie son chef d'oeuvre, "Marelle". Il tirera du surréalisme un goût pour le méthodisme, la contrainte stylistique et le déconstruction narrative, ce qui lui vaudra d'être approché par l'Oulipo. Cortazar, foncièrement socialiste, refusera d'intégrer le mouvement à qui il reproche son mutisme politique.   De ses nouvelles émane un fantastique réservé, sans grandiloquence ni lyrisme exacerbé.  A lire absolument : "Marelle", "Rayuela", "Le livre de Manuel"
© Genevieve LAPOUX / José Corti Editions