Robin Thicke accusé d'agression sexuelle : le récit d'Emily Ratajkowski
La mannequin Emily Ratajkowski accuse Robin Thicke d'agression sexuelle sur le tournage du clip "Blurred Lines".
"I know you want it. You're a good girl", disait Blurred Lines la chanson qui a fait connaître Robin Thicke. Des paroles qui résonnent tout autrement depuis la parution du livre de la mannequin Emily Ratajkowski, My Body. Dans un extrait que s'est procuré le journal The Times, la jeune femme, découverte dans le clip de ce morceau, accuse Robin Thicke d'agression sexuelle, justement sur le tournage de la vidéo qui avait déjà fait polémique à sa sortie en 2013. "Soudain, sans prévenir, j'ai senti la fraîcheur et l'anomalie des mains d'un étranger qui attrapait mes seins nus par-derrière", raconte la mannequin, devenue depuis une star des réseaux sociaux.
Emily Ratajkowski, aujourd'hui âgée de 30 ans, ajoute : "Je me suis instinctivement écartée, en me tournant pour regarder Robin Thicke. Il a fait un sourire niais et a trébuché en arrière, ses yeux cachés derrière ses lunettes de soleil. Ma tête s'est tournée vers l'obscurité au-delà du plateau". Selon son récit, la réalisatrice du clip aurait assisté à la scène. Cette dernière explique dans les colonnes du Times se souvenir "du moment où il a attrapé ses seins. Un dans chaque main. Il était debout derrière elle, car ils étaient tous les deux de profil. J'ai crié d'une voix très énervée : 'Qu'est-ce que tu fous, c'est fini ! Le tournage est terminé !'"
La jeune maman explique s'être sentie "vulnérable" et humiliée, mais aussi ne pas s'être plainte à l'époque pour préserver "le bon environnement de travail." Aujourd'hui, dans son livre, Emily Ratajkowski regrette de ne pas "avoir réagi comme elle aurait dû." A sa sortie, le clip de la chanson controversée Blurred Lines avait créé la polémique, la vidéo étant accusée de faire l'apologie du viol et d'instrumentaliser les femmes. En 2018, Pharrell Williams et Robin Thicke, auteurs de ce morceau, ont de plus été condamnés pour plagiat, la justice américaine ayant estimé que la chanson s'apparentait de trop près à Got to give up de Marvin Gaye.