Le Sénat fête l'Année Polaire Internationale
Nicolas Mingasson, instigateur de cette exposition, a voulu illustrer, en prenant sur le vif des portraits d'autochtones, des tranches de vie mais aussi des paysages, le quotidien de ces lointaines contrées et surtout les répercussions de notre mode de vie et du réchauffement climatique qu'elles subissent.
Un constat alarmant
Pour cette quatrième Année polaire internationale, les scientifiques du monde entier se sont penchés sur le cas des pôles. Jamais autant de missions scientifiques n'ont été menées sur ces terres de glace. Populations, animaux mais aussi végétaux sont en première ligne de disparition à cause du réchauffement climatique. Selon l'OMS «150 000 personnes par an perdraient la vie aux pôles». En 2003, les chercheurs ont calculé que le Groenland avait fondu de 80 milliards de tonnes de glace : en 2005, le bilan s'alourdit : 250 milliards de tonnes de glace se sont volatilisées.
Conséquences : remise en cause de modes de vie ancestraux des populations, perte d'habitats pour les espèces telles que l'ours polaire, accentuation du réchauffement climatique...
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«Terre des pôles»
Nisolas Mingasson and Co, préface Jean-Louis Etienne
176 pages Edition Jean di Sciullo